La succession de la Ferrari 612 Scaglietti sera présentée à Genève et Luca di Montezemolo a laissé échapper quelques adjectifs qui mettent les sens du tifoso en éveil. Révolutionnaire, jamais vu … etc, que peut-donc bien cacher cette future grande au cheval cabré que nous voyons depuis quelques mois sur les routes ?


Esthétiquement, l'auto qui reste évidemment un coupé adopte une silhouette de shooting break qui devrait profiter à l'habitabilité, l'aspect pratique et à l'espace dévolu au coffre. Le style sera signé Pininfarina alors que l'intérieur que nous voyons ici pour la première fois sera plutôt à mettre au crédit de l'ancienne équipe de style Ferrari que présidait Donato Coco avant de partir chez Lotus. La parenté avec celui de la 458 Italia est évidente. Même ressemblance pour la face avant qui s'approche de celle de la 458.

La révolution se situera vraisemblablement ailleurs que dans le style et les suppositions avancées jusqu'ici faisaient état de la possible introduction d'un système hybride. Mais il semble qu'hybrider un V12 ne soit pas chose aisée comme l'avouait d'ailleurs les responsables Lamborghini il y a peu, on peut donc raisonnablement penser que la surprise viendra du mode de transmission qui pourrait être à 4 roues motrices, un système étudié par Ferrari depuis plusieurs années. Une aide précieuse pour passer la puissance du V12 6,3l qui devrait développer 670 ch. La v-max dépassera les 320 km/h.