Il va falloir s'y faire (et on s'y fait déjà de toute manière), les normes antipollution devenant de plus en plus restrictives, la technologie pour réduire les émissions polluantes est de plus en plus présente et donc les véhicules sont de plus en plus coûteux à produire. Prenons l'exemple du filtre à particule : réservé pour le moment aux moteurs diesel, ce dernier permet de limiter les émissions de particules fines, réputées cancérigènes. Seulement d'ici 2 ans, les moteurs essence devront eux aussi recourir à cette technologie.

Alors que la norme Euro 6 va entrer en vigueur dès l'an prochain, la norme Euro 7 va favoriser le développement des filtres à particules pour les moteurs essence. Plusieurs grands noms de l'automobile, de l'industrie et de la recherche ont joint leurs efforts pour un projet de trois ans visant à développer les filtres à particules pour moteurs essence. PSA Peugeot Citroën, le laboratoire Ircelyon, l'Ifpen (organisme de recherche et d'innovation) et Saint Gobain CREE vont travailler ensembles pendant les trois prochaines années sur le domaine.

Actuellement, deux pistes sont envisagées : la première est de rajouter un deuxième catalyseur qui filtrerait les particules. C'est la solution la moins chère des deux mais la plus contraignante pour l'installation. La deuxième serait de combiner deux catalyseurs en un seul (traitement des gaz et des particules). Cela faciliterait l'incorporation sur l'auto, mais serait malheureusement bien plus cher à produire. Des tests sont à venir pour voir laquelle sera retenue.