Car la France n'est pas le Qatar ni même un pays d'Amérique du Sud. Ceux-là même qui passent commande de l'engin depuis les événements de Dammartin. Le Koweit en voudrait cent-vingt et Singapour est convaincu de l'opportunité d'un achat. L'Arabie Saoudite verrait bien le produit au sein d'une armée libanaise dont elle finance le matériel. Un véhicule qui se vend avec une échelle pour des opérations d'assaut bien particulières mais aussi en versions dites Scout, Wagon ou encore transports de troupes. Pour tout dire, trois cents d'entre eux seraient déjà réclamés.


Ce véhicule blindé est donc à même de marcher sur les plate-bandes du Hummer américain. Tant mieux, sauf que pour répondre à la demande, on aurait tendance à dépouiller les unités Françaises. Quant au GIGN, il n'a qu'un seul Sherpa et espère depuis longtemps un second. Mais les contraintes budgétaires font qu'il faudra patienter encore un moment. Et puis le losange n'en tire pas trop les bénéfices puisque le Sherpa est fabriqué par Renault Trucks Defense qui appartient à Volvo. Les cordonniers seraient-ils donc tous Français ?