Quelles sont les villes en Europe ou il est possible de se débarrasser de sa voiture et quelles sont celles où, au contraire, la dépendance à l'automobile est élevée, souvent faute d'initiatives gouvernementales ? Une étude a été réalisée.


L'étude, menée par Campaign for Better Transport, une association qui milite pour la diminution du trafic en ville, la baisse des tarifs des billets de train et le développement des transports en commun, s'est penchée sur le cas des grandes villes européennes. Différents critères ont été pris en compte dans la notation : présence ou non de limitations de vitesse offrant un environnement plus adapté à la marche à pied et à la pratique du vélo, de rues qui favorisent la circulation des gens avec des trottoirs larges, des passages piétons nombreux et des endroits où attacher son vélo, d'initiatives afin d'inciter les habitants à ne pas prendre leur voiture, d'une limitation des accès aux camions, la création d'éco-villages offrant des quartiers d'une superficie réduite favorisant les mode de déplacement alternatifs et de stratégies municipales visant à réduire le trafic.


Le grand gagnant est Stockholm, avec un score de 1 dû à son réseau de transport en commun dense et à sa culture de la marche et du vélo, suivi de près par Helsinki. Tout en bas du tableau Rome affiche une triste note de 13, avec un taux très élevé en terme de possession de véhicule, une sécurité très faible pour les piétons et les cyclistes et un réseau de transports en commun faible, seulement deux lignes de métro. Juste au-dessus on retrouve Belfast, qui pèche également par manque de transports en commun, sans compter leur prix trop élevé. Et Paris ? Paris s'en sort bien, avec un score honorable de 4, sans doute lié à son réseau de métro extrêmement développé et dense et à son Vélib', grand succès depuis son lancement.