Toujours deux moteurs sur le Soul mais Kia profite du restyling pour introduire un nouveau bloc essence : le 1.6 GDi 140 ch, déjà vu sur le Hyundai Veloster. Statut quo en diesel avec le 1.6 CRDi de 128 ch disponible en boite mécanique à 6 rapports ou qui peut être couplé à une boite automatique à 6 rapports inédite qui remplace la précédente qui n’en possédait que 4 contre un surcoût de 1 400 €. Pourtant plus moderne, cette dernière ne nous a pas convaincu car elle réagit bizarrement notamment lorsque le régulateur de vitesse est engagé. Ainsi, à la moindre variation de la route, la boite a tendance à tomber un rapport, ce qui est synonyme d’une montée en régime significative et par conséquent d’une augmentation du volume sonore du moteur. Très déplaisant et assez incompréhensible. Ajoutez à cela une certaine lenteur et un manque de réactivité et vous comprendrez aisément qu’il vaut mieux opter pour la boite mécanique largement plus recommandable. On terminera par une dernière précision qui finira de vous convaincre : la consommation. Sur notre essai, nous emmenant jusqu’à Genève, nous avons relevé une moyenne très proche de 9 litres, très éloignée de celle que nous avions pu constater lors de notre premier essai du Soul. Dommage car ce CRDi est plutôt agréable à utiliser avec des reprises intéressantes et une puissance qui lui permet de donner au Soul une vraie polyvalence.


Essai - Kia Soul restylé : toujours aussi décalé

En matière de comportement, le Soul se montre agréable à mener. Malgré sa garde au sol plutôt élevée, le Soul ne souffre pas de mouvements de caisse excessifs. Le confort des passagers reste donc correct, mais demeure inférieur aux françaises à condition bien évidemment de prendre la monte pneumatique appropriée. Ainsi, nous vous déconseillons de choisir la finition Sport et ses jantes 18 pouces qui rendent le Soul particulièrement inconfortable. La moindre irrégularité se fait durement sentir. La direction n’est pas aussi exempte de défauts avec un manque de remonté d’informations.