Avis MITSUBISHI OUTLANDER

J‘ai eu deux Outlander PHEV - le premier de 2014 acheté d’occasion, puis un second en 2020, acheté neuf au moment de la prime post confinement sur les hybrides rechargeables, qui visait à relancer le marché. Cette année marquait également la fin de vie du véhicule en Europe. J‘e n‘ai eu que les finitions INSTYLE, donc avec le maximum d’équipement possible. Spacieux, logeable, plutôt sécurisant dans l’ensemble, l‘Outlander est un véhicule qu‘on aimerait garder longtemps, mais… car oui, il y a un mais. La finition pour cette gamme de prix laisse franchement à désirer. Alors bien sûr, le moteur est extrêmement fiable - pour ma conduite en tout cas, et sachant que je ne tracte pas - et plutôt très performant (y compris sur autoroute en Allemagne) et efficient (la version MY20 a même été converti à l‘E85, avec succès !), mais de multiples petits détails à l‘intérieur finissent par agacer à la longue.

- Le toit ouvrant : attention aux joints qui présentent des petites fuites… Surtout quand vous passez un nettoyage haute pression. - Le radar avant : les faux-positifs sont fréquents. Campagne de rappel sur le système anti collision avant en cours. - La moquette : au niveau de l’accélérateur, défaut de renfort qui amène le talon du conducteur à progressivement creuser littéralement un trou… Malgré le tapis, qui ralentit légèrement l’apparition du défaut. Sur le modèle de 2014, le trou était bien visible à l’achat, le vendeur m’expliquant que c’était une voiture qui avait appartenu à une femme qui portait des talons pointus… Why not. Mais je peux confirmer que même sur un modèle de 2020 acheté 9, un homme qui ne met pas de talons pointus finira par déchirer la moquette. Autre défaut majeur de la moquette sur le modèle 2020 qui n’existait pas sur le modèle de 2014 : sous les sièges côté passager, il y a des jours pouvant laisser passer des objets (exemple, une pile AAA), qui viendront se promener lors du trajet par la suite. Pour récupérer la dite pile, il m’a fallu littéralement démonter les garnitures sous le siège et m’armer d’un aimant sur tige. Si l’objet avait été en plastique, j’aurais été bien ennuyé… - L’espace entre les sièges arrières au niveau 1/3-2/3 : le jour est tel que vous passerez votre temps à essayer de récupérer les objets que vos enfants auront inévitablement fait tomber là… - Et probablement, le plus gros défaut : l’autoradio. Comme pratiquement tous les conducteurs du PHEV MY20, il a fini par devenir fou, sélectionnant tout seul ce qui lui chante et le tactile ne répond plus sur une bande à droite en début de trajet, pour finir par ne plus répondre du tout - y compris au niveau des boutons permettant de sélectionner les différents onglets. Extrêmement perturbant, quand le véhicule repose sur son système d infotainment. Certes, une souris branchée sur le port USB règle partiellement le soucis, mais du coup, oubliez Car Play… Ces défauts finissent par nous pousser à la revente du véhicule, devenant franchement rédhibitoires à l’usage, surtout le système d’infotainment. Heureusement qu’il avait été relativement bon marché à l’achat en cumulant la reprise et les avantages financiers à l’époque.