La Bugatti la moins chère en occasion en ce moment est...
Julien Bertaux , mis à jour
SÉRIE DE L’ÉTÉ – Pour ce nouvel épisode sur les voitures sportives ou de luxe les moins chères en occasion, nous nous attaquons à une marque pour le moins hors du commun : Bugatti. Difficile d’évoquer ici un modèle abordable, mais…
Afin de vous détendre durant vos congés estivaux, nous vous proposons chaque samedi de rêver, voire peut-être vous projeter, avec le modèle le moins onéreux d’une marque prestigieuse.
Nous avons ainsi évoqué Ferrari, Lamborghini, Maserati, Rolls-Royce ou encore Bentley. Dans le cas présent, nous allons encore plus loin en termes d’exclusivité en s’attaquant à Bugatti, rien que cela.
Seulement, la façon de procéder diffère totalement puisqu’il n’est plus vraiment question de trouver que LE modèle le moins cher, mais plutôt lesquels sont à vendre, car les Bugatti ne courent pas les rues.
Si le site de La Centrale ou du bon coin est le réflexe lorsque l’on cherche une voiture d’occasion, ce n’est pas tout à fait le cas pour une Bugatti. Il faut davantage se diriger vers des sites européens type Le parking ou Autoscoot24. Les prix des premiers exemplaires sont plutôt alléchants, sous la barre des 100 000 €. Seulement, il ne s’agit que de répliques, réalisées avec plus ou moins de sérieux et de réalisme. Il est nécessaire d’augmenter sérieusement le budget pour obtenir une véritable Bugatti.
Sous la barre du million
Le modèle le plus "courant" est la type 57 Cabriolet. Un exemplaire de 1938 est actuellement proposé à 700 000 € aux Pays Bas. Une deuxième, un coupé Gangloff de 1936, est affichée 780 000 livres (soit plus de 920 000 €) au Royaume-Uni.
Néanmoins, les prix grimpent vite et dépassent rapidement le million. C’est le cas d’un exemplaire situé aux États-Unis, estimé par la maison de vente aux enchères Classic Driver entre 1 060 000 et 1 295 000 €. C’est aussi ça qui fait la particularité d'une marque telle que Bugatti, les plus beaux exemplaires sont très souvent proposés aux enchères.
Pour les néophytes de la marque, il n’est pas évident de s’y retrouver. La Bugatti Type 57 est apparue en 1934 et un peu plus de 600 exemplaires furent assemblés. Comme il était de coutume à l’époque, il était possible de choisir la carrosserie chez un carrossier de renom. C’est notamment pour cela qu’il est parfois délicat de reconnaître avec précision le modèle en question.
Dans le cas de la 57, elle fut dessinée par les plus prestigieux carrossiers de l’époque comme Gangloff ou Letourneur & Marchand. La 57 porte ainsi plusieurs noms comme Galibier, Vantoux, Aravis ou encore Atalante.
Mais c’est sans aucun doute l’Atlantic la plus emblématique de toute. Elle est aussi d’une extrême rareté avec seulement quatre exemplaires produits. Si certaines 57 sont en dessous du million d’euros, celle-ci peut battre tous les records en dépassant les 100 millions d’euros. Un exemplaire était par ailleurs exposé au dernier salon Rétromobile, à Paris.
Concernant l’entretien, la remise en état ou une restauration, rien n’est ici comparable avec les modèles évoqués précédemment, comme la Lamborghini Gallardo ou la Rolls-Royce Silver Shadow. Dans le cas d’une voiture d’avant-guerre, qui plus est une Bugatti, les compétences requises sont tout autres. Que ce soit pour la mécanique, la carrosserie ou la sellerie, les artisans capables de s’y pencher ne sont guère nombreux. Il faut notamment envisager de délocaliser la voiture à l’étranger selon le travail à réaliser.
En toute logique, l’approximation n’a aucunement sa place pour une Bugatti avoisinant ou dépassant le million d’euros…
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