Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    
Publi info

25 % des garages considèrent que la voiture électrique "n'est pas une priorité"

Elle est de toutes les discussions, de tous les débats, de tous les repas de famille. Qui ? La voiture électrique bien sûr ! Et pourtant, 1 garage sur 4 considère encore que "ce n'est pas une priorité", selon une étude menée par Bosch.

25 % des garages considèrent que la voiture électrique "n'est pas une priorité"

Bosch est un équipementier majeur dans le monde automobile, fournissant la quasi-totalité des marques en composants et organes mécaniques. Damien Gauter, son responsable des études de marché pour la région Europe de sa division "aftermarket", a lancé une étude dans 4 pays européens concernant la voiture électrique (VE), dont les résultats sont parfois surprenants.

 

Ainsi, on apprend que la majorité des ateliers qui réparent des VE sont situés en ville, et que 40 % des ateliers qui n'ont encore jamais réparé de VE les ont envoyés chez le constructeur ou chez un confrère. On comprend donc que l'étude n'a porté que sur les réparateurs indépendants, pas les réseaux des marques, qui tous, sans surprise, entretiennent et réparent les VE qu'ils vendent.

Pourtant, les garagistes indépendants en sont forcément conscients, dès 2035, et si la donne ne change pas entre-temps (ce ne serait pas la première fois que les pouvoirs publics font volte-face...), la vente de voitures thermiques sera interdite.

Et surtout, nous sommes dans un contexte où les ventes d'électriques sont en plein boom, ayant dépassé celles des motorisations diesels, soit 15,1 % désormais contre moins de 10 % en juin et juillet pour le gazole.

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

Un garagiste sur quatre snobe aujourd'hui les VE

Du coup, on découvre, presque stupéfaits, qu'un garagiste sur quatre considère purement et simplement que le VE n'est "pas une priorité" ! Ne serait-ce pas se priver d'une manne, ou future manne ?

Car ce sont donc 25 % des professionnels de la réparation automobile qui, malgré ces chiffres, n'ont pas l'intention de s'occuper des voitures électriques. Parce que cela coûte ? Certainement. Et 58 % des sondés disent qu'ils auraient besoin de formation spécifique, et 53 % de support technique et d'information. Mais cela rapporterait aussi, surtout lorsque la proportion de voitures thermiques va commencer à baisser dans le parc roulant.

Peut-être que ces 25 % regardent encore que le pourcentage de VE dans ce même parc total roulant, que ce soit en France ou dans les autres pays d'Europe, ne dépasse pas 2 % ? C'est une piste en effet...

 

Pourtant, très peu d'opérations d'entretien et de réparation sont spécifiques aux VE

Reste que pour ceux, une majorité donc, puisqu'ils sont 75 %, qui ont décidé d'aborder à bras-le-corps l'entretien et la réparation des VE, la très grande majorité des opérations qu'ils ont effectuées concerne des pièces qui n'ont rien de spécifique aux VE.

En effet, 93 % des opérations concernant de l'entretien courant (éclairage, balais d'essuie-glaces, etc.), elles seraient donc accessibles à n'importe quel pro.

Ceux qui pratiquent le VE changent en moyenne 70 pièces par an sur un VE, dont 15 à 40 ne sont pas spécifiques au VE. Et en moyenne, c'est 5 fois par an qu'ils ont à changer des pièces spécifiques, comme le moteur, la batterie, le contrôleur/inverter...

Enfin, pour la majorité d'entre eux, le point capital est la "gestion thermique" nous apprend l'étude. En effet, les batteries ont besoin de fonctionner à température idéale et stabilisée. Il faut les refroidir en été, et les réchauffer en hiver. C'est pour eux le point clé.

Autre point clé, le prix des pièces, comme la batterie, sera un enjeu pour l'après-vente. Et à ce niveau, c'est l'équipementier Bosch lui-même qui considère comme important de travailler sur les "3 R", à savoir : réutilisation, recyclage, réparation. Que voilà, selon nous, une bonne idée.

Photo : Shutterstock.

SPONSORISE

Toute l'actualité

Essais et comparatifs

Commentaires ()

Déposer un commentaire