L'affrontement entre l'Union Européenne et les constructeurs allemands continue de faire parler. Après un second épisode marqué par le report de la décision sur la limite moyenne de grammes de CO2 par kilomètre pour 2020, les marques allemandes viennent de trouver un nouvel allié avec la chancelière allemande.


« Certains de nos constructeurs seraient très pénalisés par le projet européen actuel et des emplois seraient menacés en Allemagne », a ainsi affirmé Angela Merkel. Tout le problème actuellement pour l'industrie automobile allemande, et principalement celle qui est active sur le segment du premium, c'est de trouver des constructeurs qui seraient du même bord pour un blocage complet de cette décision. Malheureusement, cela semble tout de même mal parti puisque bon nombre de marques généralistes comme Ford ont déjà annoncé leur mécontentement face à la décision de l'UE, alors qu'elles ont fait de la réduction de CO2 un argument de vente important.


La fédération allemande de l'automobile s'inquiète depuis déjà un certain temps des projet de loi envisagés par l'UE sur le thème des rejets de CO2 : « le puissant et performant segment haut de gamme allemand, qui représente presque 60% des emplois au sein des constructeurs en Allemagne, ne soit littéralement détruit par des limitations arbitraires ».


Pour l'instant, on parle d'un report de plusieurs mois concernant la limite de grammes de CO2 fixée pour 2020. Si tant est que le vote final ne soit pas une nouvelle fois remis à une date indéterminée.