Deuxième partie de notre dossier consacré aux premières voitures. Après les essais des cabriolets et des petites ludiques, voici cette semaine notre sélection de trois routières : BMW 518i, Peugeot 605 et Renault 21 break Txi.

Retrouvez dans la première partie de ce dossier les essais suivants : Alfa Romeo Spider 2.0 Mazda MX-5 1.6 Suzuki Vitara 1.6 16s Fiat Cinquecento Sporting Honda Civic 1.6 Vti Peugeot 106 Rallye 1.6.

BMW 518i : toujours « classe »

BMW 518i de 1992 - Cote Caradisiac : 22.000 F à 124.000 km

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Choisir une ancienne Série 5 (produite entre 1988 et 1996) équipée du plus petit moteur qu’elle a connu (à partir de février 1990 sur certains marchés, mais entre l’été 1992 et fin 1995 en France) paraît à priori une idée saugrenue. C’est en tout cas une bonne façon de profiter de la qualité BMW au meilleur prix. L’ancienne série 3 reste chère, les série 3 et 5 actuelles sont hors de prix, alors pourquoi pas, si on cherche une grande routière abordable qui permet de partir à quatre pour de longues vacances.

Certes le poids de l’engin (1,4 tonne) ne favorise pas la tâche du "petit" 4 cylindres, souvent à la peine, en particulier pour un dépassement rapide sur route. En contrepartie, il se montre relativement frugal et tout à fait fiable. La boîte à l’étagement correct et à la commande particulièrement agréable limite les désagréments. Comme les pièces d’usure de cette BMW offrent une longévité appréciable, le poste entretien ne devrait pas s’envoler.

A éviter : les versions diesel

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Pour ceux qui disposent d’un budget plus élevé, préférez la 525i de 192 ch tout aussi sobre (11 l en moyenne) et pleine d’agrément, à l’autre version 6 cylindres 24 soupapes également apparue à l’été 90, la 520i de 150 chevaux, très molle en reprises. Restez également à l’écart des versions diesel (524 td, 525 td, 525 tds), qui ont souvent beaucoup plus d’heures de vol (11.000 km par an en moyenne de plus que les versions à essence), pas toutes fiables, plus chères en entretien et à la surcote exagérée.

On profite d’un intérieur cossu, bien insonorisé et très bien fini, mais à l’habitabilité arrière mesurée compte tenu du gabarit extérieur. Cependant, la banquette reste vivable pour deux. Le confort des suspensions mérite le qualificatif d’excellent, celui procuré par les sièges fermes n’est pas mal non plus. Très bonne routière malgré la direction un peu floue au point milieu, la 518i manque juste de vitalité pour apprécier pleinement son châssis équilibré, aux réactions très saines. La motricité et l’adhérence sur sol glissant restent perfectibles, propulsion oblige. Le freinage avec ABS est simplement irréprochable.

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En l’absence de version Pack avec cette motorisation de base, l’équipement est généralement pauvre, le prix des options ayant souvent dissuadé les acheteurs. Il faut attendre juin 1994 pour voir apparaître une version Worldline assez bien équipée (dont climatisation) qui figurera au catalogue jusqu’à l’abandon de cette Série 5.

Caractéristiques :

BMW 518i à moteur 1796 cm3, 113 ch à 5500 tr/mn ; performances : 194 km/h, 400 m DA en 17,6 secondes ; degré de finition unique, direction assistée en série. Consommation selon anciennes normes (90/120/urbaine) en litres aux 100 km : 6,6/7,7/11,7 ; moyenne réelle estimée : 10,1 l/100 km

La BMW Série 5 en bref : 5 portes, 5 places ; transmission : aux roues arrière, 5 vitesses ; longueur : 4,72 m ; coffre de 460 litres. Commercialisée début 1988 (518i de l’été 1992 à fin 1995), remplacée par l’actuelle Série 5 fin 1995.

Qualités :

confort, comportement, robustesse (qualité de fabrication, fiabilité), commande de boîte.

Défauts :

reprises molles, équipement souvent succinct

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