Vendredi dernier, dans la ville bretonne de Saint-Jacques-de-la-Lande près de Rennes (35), une voiture utilisant du GPL comme carburant a déclenché un incendie vers 9h30. Heureusement, la brigade de pompiers de l'aéroport de Rennes est arrivée rapidement sur les lieux et a pu éteindre le feu avec un canon à mousse. La circulation, un moment interrompue, a pu reprendre normalement vers 10h30. Pour les feux de véhicule, l'accident le plus redouté est l'ébullition-explosion (bleve) d'un réservoir de GPL (gaz de pétrole liquéfié). Jusqu'en 1998, les sapeurs-pompiers pouvaient vous le jurer, une voiture en feu n'avait jamais explosé contrairement à ce que l'on voyait dans les films. L'extinction se faisait d'ailleurs en s'approchant à quelques mètres à peine. Cet excès de confiance à causé un accident grave à Vénissieux le 1er février 1999 : il y a eu l'ébullition-explosion d'un réservoir de GPL qui n'était pas muni d'une soupape de sécurité (s'agissant d'un ancien modèle) ou bien muni d'une soupape défectueuse. Un sapeur-pompier a perdu sa jambe. Sur les modèles actuels, la présence obligatoire de la soupape de sécurité empêche ce genre d'accident.

Aujourd'hui, le GPL est réputé pour être moins polluant que l'essence ou le Diesel. Dans les années 1990, le GPL pouvait se voir condamner à cause du matériel employé dans les voitures. Pendant que l'énergie et les moteurs conventionnels faisaient beaucoup de progrès pour réduire leurs émissions, le GPL, par la faute du matériel employé qui consommait excessivement, produisait encore trop de rejets polluants. Mais les industriels ont décidé, malgré le coût élevé de la technique, de passer à une alimentation beaucoup plus fine (injection multipoint) qui répond désormais aux exigences environnementales.