Chrysler a voulu développer une vraie gamme pour sa Crossfire. D’abord, avec le coupé 3.2 V6, puis la variante roadster et désormais une version plus affûtée : le Crossfire SRT-6.

Essai - Chrysler Crossfire roadster : chevaux au vent

L'appellation SRT, jusque là réservée aux versions sportives de la gamme Dodge (membre du groupe DaimlerChrysler), fait son apparition sous le capot de la Crossfire Roadster. SRT signifie "Street and Racing Technology", soit l’équivalent du "M" de BMW ou du "RS" d'Audi. Si les sensations étaient bien présentes à bord de la Crossfire roadster, il manquait ce petit plus en puissance qui aurait permis de la classer parmi les vraies sportives. Voilà chose faite.

Esthétiquement, le changement par rapport à la version de base s'effectue par l'apparition d'un généreux spoiler avant et d’un becquet fixe. Mais c’est surtout dans l’habitacle que les changements se font nettement sentir, avec la présence d’une sellerie sport en cuir "Nappa Pearl", avec des points de couture spécifiques et un lettrage SRT-6. Et d’un compteur gradué jusqu’à 320 km/h !

Essai - Chrysler Crossfire roadster : chevaux au vent

Dotée du même V6 3.2 Mercedes que pour la version de base, elle reçoit le renfort d'un compresseur à vis qui porte sa puissance à 330 ch et son couple à 420 Nm (de 3500 à 4800 tr/min). Malgré son poids d'1,5 tonne, et la présence d'une boite auto, la SRT-6 atteint tout de même les 255 km/h (bridée) et abat le 0 à 100 km/h en moins de 5 s. Le châssis du SRT-6 a été repris sur la version de base, mais avec quelques améliorations, pour lui donner un comportement plus ferme et plus sportif. Bref de quoi faire de l’ombre à la concurrence.