En fin de Terminale, c'est l'examen du bac. Pour le vainqueur du Tour de France, c'est l'examen d'urine. Et pour une voiture qui va avoir 4 ans, c'est l'examen du Contrôle technique qu'il faut réussir, sous peine de se voir en infraction. Examen qu'il faudra ensuite repasser tous les 2 ans pour un véhicule particulier, mais aussi avant de vendre sa voiture, si le dernier date de plus de 6 mois.

Un examen stressant pour les propriétaires, surtout à mesure que l'âge du véhicule avance. Car ne pas l'obtenir implique de devoir repasser une contre-visite (souvent payante), mais surtout de devoir corriger les défauts soumis à cette contre-visite. On peut bien sûr prendre le risque de rouler sans CT, ou avec un défaut de contre-visite, mais cela implique un risque de contravention de 4e classe, soit 135 € (90 € pour la minorée), et les forces de l'ordre peuvent immobiliser la voiture tant que l'examen n'est pas réalisé (avec juste le droit d'amener la voiture au centre de contrôle).


Pourtant, beaucoup de contre-visites sont le résultat de petits défauts mineurs, que l'on peut facilement éviter, ou réparer, ou d'un manque de préparation de la voiture.


Nous allons voir, point par point, famille de défaut par famille de défaut (il en existe 10), quels sont les éléments facilement vérifiables par soi-même, mais aussi faciles à réparer ou mettre à niveau seul et de façon économique. On ne parlera donc pas ici des défauts indécelables en tant que simple conducteur lambda ou qui nécessiteraient des compétences particulières. Et nous n'évoquerons bien sûr que les défauts qui sont soumis à une contre-visite… Il y en 72 sur 124. Occupons-nous des plus fréquents et des plus facilement évitables.