Ne mettez pas le chauffage trop fort

Laissez la fenêtre proche de l’enfant entrouverte, de façon à ce que passe un filet d’air. Veillez cependant à ce que la vitre soit assez baissée pour laisser l’air frais filtrer, mais pas trop pour éviter tout risque d’accident si l’enfant se penche. Et bien évidemment, ne mettez pas le chauffage trop fort.


Conduisez doucement

Essayez d’adopter une conduite douce avec le moins d’accélérations ou de décélérations possibles. La conduite calme est gage de tranquillité, de sécurité pour tous les passagers, mais aussi d’économie de carburant. Et puis, en période de vacances, n’hésitez pas à prendre votre temps ! On ne répète jamais assez que le voyage lui-même fait aussi partie des vacances.


Calez bien le siège-enfant

Un enfant de moins dix ans utilise dans une voiture un siège spécifique car adapté à sa taille. Assurez-vous que ledit siège est bien fixé et que l’enfant est bien attaché. Les mouvements du corps seront ainsi limités.


Faites des haltes fréquentes

Si la route est longue, faites des haltes toutes les heures. Ce rythme casse la moyenne, mais pas la voiture ! Et le confort des passagers s’en trouve largement amélioré.


Allongez l’enfant

Si ces recommandations sont insuffisantes, arrêtez-vous et demandez à l’enfant de s’allonger et de fermer les yeux.


Demandez au malade de fixer un point stable

Si vous roulez, dites-lui de regarder un point qu’il juge stable et fixe. Cette dernière technique est employée par les pilotes d’avion qui font de la voltige aérienne. Lorsque le système de régulation de l’organisme ne trouve plus ses repères spatiaux, c’est la volonté de l’individu qui doit prendre le dessus. Les pilotes conseillent de ne se fier qu’à ses yeux, en fixant un point jugé immobile comme le cockpit, l’horizon ou la route. Ils conseillent aussi de ne plus tenir compte des sensations que l’organisme ressent. Ainsi, seuls les yeux informent le cerveau de ce qui ne se déplace pas dans l’espace. C’est pourquoi certains sujets, victimes du mal des transports comme passagers, sont très à l’aise comme conducteur. Le fait d’anticiper avec les yeux les mouvements que le corps doit subir élimine la plupart des troubles de l’équilibre.


Limitez les bruits

Le niveau sonore joue un rôle important sur les déséquilibres neurovégétatifs. Il accroît l’anxiété et ce phénomène est important dans le mal des transports. Aussi, si possible, préférez l’autoroute où les bruits transmis au véhicule sont moindres. Evitez de mettre la radio si l’enfant est malade. Au besoin, prévoyez des boules antibruit (type Quies® ou Ear®) qu’il portera le long du trajet. Les vibrations comme l’exiguïté constituent d’autres facteurs qui s’ajoutent aux troubles et accentuent le mal des transports. Si cela est possible, tachez de les supprimer. Dans tous les cas, prévoyez un grand torchon ou un drap en permanence à bord, à glisser sur les genoux de votre enfant en cas d’urgence. Vous préserverez ainsi la banquette arrière ou le siège bébé. S’il est trop tard, le vinaigre blanc s’avère un bon nettoyant, mais n’oubliez pas de bien aérer l’habitacle par la suite.



Avant le départ : prévoyez une boisson réhydratante


Si vous craignez des vomissements très importants ou s'il s'agit d'un jeune enfant, prévoyez avant le départ une boisson de réhydratation. Dans un litre d’eau, ajoutez six cuillères à dessert de sucre et une cuillère à dessert de sel. Après de nombreux vomissements, donnez à boire cette solution réhydratante à votre enfant à raison d’un verre ou deux de temps en temps. Puis, dès que vous le pouvez, faites lui prendre un repas assez solide.