Le gouvernement dit s’inquiéter de cette hausse constante des prix sur le pouvoir d’achat des Français, déjà bien malmené depuis la crise. Le Ministre du Budget François Baroin estime que la hausse du prix du pétrole n’est « pas une bonne nouvelle », car « même si les recettes de l’Etat augmentent, il génère un surcoût énergétique pour les entreprises et les particuliers, et il ne faudrait pas que cette situation dure trop longtemps. »

 

Des conséquences économiques pour le particulier… mais aussi pour les entreprises

Le particulier voit son pouvoir d’achat diminuer, et l’entrepreneur ses charges augmenter. Prenons le cas d’un transporteur à Rungis, interviewé encore une fois par les journalistes de France 2 : « un centime d’euro à la pompe représente 400 euros de plus à débourser par camion à la fin de l’année ». Quand on sait que cet entrepreneur utilise 150 camions, on imagine facilement l’impact économique que la hausse du prix du pétrole génère.

Cela dit, les usagers de la route ne sont pas les seuls impactés. Rappelons que le pétrole est utilisé pour fabriquer nombreux composants plastiques, tels que les vêtements, emballages, pièces automobiles… La liste est longue, et si les prix se maintiennent à ce niveau, le consommateur devra composer avec de nouvelles augmentations de prix dans les prochains mois.

Particulièrement touché, le secteur automobile est en pleines renégociations avec ses fournisseurs. Cela étant, les experts craignent que les prix des véhicules neufs soient revus à la hausse. Mais n’en parlons pas maintenant, le Salon de Genève ne compte pas sur les déboires économiques pour vendre du rêve.