Ford Edge : l'américain - Vidéo en direct du Salon de Paris 2014

Ford Edge : l'américain - Vidéo en direct du Salon de Paris 2014

  

Le dernier né se confrontera, niveau gabarit, à un Volkswagen Touareg, un Volvo XC90 ou encore un BMW X5. Certes il ne sera pas aussi cossu ou bien fini dans le détail par rapport aux deux derniers cités, mais il ne sera pas loin, et surtout beaucoup moins cher.

En terme d’équipement, il rejoint ses concurrents avec par exemple une réduction active des bruits extérieurs (la sono génère des "contre sons"), des ceintures arrière à airbags (comme sur la Mondeo), un stationnement autonome, un système de caméra à 180° à l'avant pour surveiller l'avant en sortant de stationnement par exemple.

Ses 4,81 m de long se matérialisent en un véhicule au style valorisant, tendu et assez anguleux. L’habitabilité est excellente, le confort pullman et le volume de coffre remarquable (plus de 1 100 litres si on charge jusqu'au plafond). L'habitacle est accueillant et dans des tons clairs qui donnent une belle sensation d'espace.

Sous le capot, on retrouvera, dans un premier temps seulement, un bloc 2.0 diesel de 180 ch et 400 Nm. Il s'annonce comme assez sobre vu le gabarit de la voiture et ne rejette "que" 149 g de CO2 par km. Arrivera ensuite une déclinaison 210 ch. La transmission sera de type 4x4 non permanent intelligente c’est-à-dire que la motricité pourra être répartie sur chaque roue à la demande en fonction des conditions, avec un différentiel électronique actif.

L’avenir nous dira si en France ce type de véhicule très typé américain peut trouver sa place.

L'instant Caradisiac : un vrai canapé

En rentrant dans le Edge, on retrouve des sensations oubliées depuis la Citroën Traction, la BX ou encore la R11. Souvenez-vous, cette impression, en s'installant à l'arrière, de poser son séant, ou plutôt d'enfoncer son séant dans un moelleux canapé. Eh bien c'est exactement ce qu'on ressent lorsque l'on monte à l'arrière du Edge. Le moelleux des assises est digne des meilleures madeleines. C'est typiquement ricain, bien sûr, évidemment, mais tellement à contre-courant de ce qui se fait en Europe, où les banquettes sont dures comme du bois, qu'on ne peut que s'en étonner.