La sécurité est l’un des principaux cheval de bataille de la plupart des constructeurs. Lexus ne déroge pas à la règle avec un nombre impressionnant de dispositifs électroniques.

Débutons notre tour du propriétaire par une technologie qui commence à se généraliser, le système de précollision. Déjà présent chez Mercedes (Pre-Safe) ou chez Honda (CMBS), il porte ici le nom de PCS (Pre-Crash Safety).

Essai - Lexus LS 460 : objectif étoilé

Comme sur les autres marques, il détecte les obstacles jusqu’à 25 m, de jour comme de nuit en regroupant les informations récoltées par un radar et une caméra vidéo implantée près du rétroviseur central. La principale différence par rapport aux autres dispositifs est le fait que les piétons sont pris en compte. Suite à l’analyse des informations, le système évalue le risque de collision et en cas de probabilité de choc élevé, il avertit le conducteur par des alertes visuelles et sonores. Parallèlement à cela, il active l’aide au braquage d’urgence qui rend la direction plus ferme et directe. Tout cela doit permettre au conducteur d’éviter le choc. Si la collision est inévitable, le PCS déclenche la pré-tension des ceintures et peut même freiner automatiquement pour réduire la vitesse au moment du choc. La décélération se situe aux environs de 0,6 et 0,7 g soit environ 85% de la capacité maximale de freinage-100% étant interdit par la loi. Alors que la Mercedes Classe S et la Honda Legend s’en contentaient, la LS fait mieux avec pour la première fois un système similaire pour anticiper les chocs arrière. Ainsi, dès que le radar arrière détecte l’imminence d’un choc, les appuie-têtes se déploient pour éviter le coup du lapin.

Essai - Lexus LS 460 : objectif étoilé
Essai - Lexus LS 460 : objectif étoilé

Continuons au rayon des prouesses techniques avec une caméra de surveillance de la vigilance du conducteur. Positionnée sur la colonne de direction, elle détecte la position du visage. Si le pilote détourne son visage de la route et qu’un obstacle est repéré, le PCS se met en fonctionnement avec les différents niveaux que nous avons précédemment évoqués.

On trouve également l’aide au maintien dans la file de circulation (LKA) qui est proche de l’AFIL de chez Citroën. Suivant les conditions météorologiques ainsi que l’état de la route, elle contrôle le marquage au sol, émet un signal sonore et fournit une aide pour que le conducteur revienne dans la trajectoire idéale. Attention toutefois car le bitume doit être en très bon état pour que cela fonctionne.

Petit concentré de technologie, la LS est bien évidemment équipée des procédés plus classiques comme 8 airbags pouvant même atteindre 10 sur la finition Pack Président, l’ABS avec répartiteur de freinage, le système de gestion dynamique ou le régulateur de vitesse adaptatif.

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Même si cette berline haut de gamme est bardée d’électronique, il n’en demeure pas moins qu’elle est très loin d’être une sportive car sa masse la pénalise énormément sur les enchaînements de courbes serrées. En revanche, aucun de souci sur les grands virages. Cette impression est notamment due à la direction à démultiplication variable légèrement floue qui souffre d’un manque flagrant de remontées d’informations mais également de la garniture en bois qui est loin d’être idéale pour une conduite sur routes sinueuses en raison de glissements des mains. Si on peut émettre quelques critiques en usage intensif, l’aide au braquage d’urgence nous a semblé particulièrement efficace sur les différentes manœuvres d’évitement que nous avons pu pratiquer.

Enfin, bien que cela ne concerne pas directement la sécurité, la Lexus est munie d’une assistance au stationnement. Comme nous l’avions testé sur le Volkswagen Touran restylé mais pour la première fois dans ce segment, la LS se gare toute seule ou presque puisque la direction est prise en compte par l’électronique alors que le conducteur prend en charge les vitesses et les pédales. Conçu également pour le stationnement en bataille, ce qui n’était pas le cas chez VW, il souffre, en revanche, du même défaut à savoir qu’il nécessite un espace plus que conséquent. Il faut donc 1,80 m de plus que la longueur de la LS pour qu’une place soit prise en compte. Comptez donc 6,83 m. Un espace difficile à trouver à l’heure o ù les places de stationnement sont plus que rares.