L’âme de la Léon Cupra, c’est évidemment son moteur. Les ingénieurs espagnols ont mis au point une préparation maison à partir du 2.0 TFSI dérivé du groupe Volkswagen.

Essai - Seat Léon Cupra : sang chaud et tête froide

Développant initialement 200 ch, le propulseur de la León Cupra a vu sa puissance croître par l’admission d’un turbocompresseur plus important, d’injecteurs de taille supérieure et de bielles renforcées. Grâce à ces modifications, la puissance du 2.0 TFSI grimpe à 240 ch. A l’usage, le bloc se montre civilisé à bas régime et exprime pleinement son tempérament au-delà de 4 000 tr/mn à travers une sonorité virile et douce à l’oreille. Les accélérations sont vigoureuses sans être trop violentes et on atteint rapidement des vitesses prohibées sans s’en rendre compte. Notre test madrilène nous a permis d’atteindre les 230 km/h d’une traite.

Essai - Seat Léon Cupra : sang chaud et tête froide

Autre grosse qualité, la Léon Cupra autorise de belles reprises à tous les régimes. Pas besoin de jongler entre les rapports pour trouver le bon régime. Ses performances sont donc tout simplement dévastatrices. Une vitesse de pointe de 247 km/h et un 0 à 100 km/h en seulement 6,4 secondes. En revanche, la conso moyenne relevée durant notre essai, certes dynamique, nous a refroidi. 16l/100 km de notre côté, alors que le constructeur annonce 8,3l/100 km. Une différence conséquente. Pour le moment, Seat propose une seule transmission. Une boite manuelle à 6 rapports bien étagée et bien guidée. La boîte DSG n’est pas à l’ordre du jour pour le constructeur, "sauf si la clientèle en exprime le désir", a admis le directeur des ventes Espagne.