Pour l'ex-candidate à la présidentielle, la survie de Mia Electric est « un combat de longue date ». Ségolène Royal vante d'ailleurs les mérites de la petite voiture électrique comme personne : « c'est une idée simple quand on y pense mais vous savez, ce n'est jamais facile d'avoir un temps d'avance. C'est plus qu'une voiture, c'est un objet nouveau ».
La présidente du Poitou-Charentes est également très heureuse pour les 210 employés de l'usine de Cerizay qui vont conserver leurs emplois : « l'usine est située dans une petite commune mais la qualité du travail des employés est grande. Les salariés ont toujours su rester dignes aux côtés de l'entreprise ».
La nouvelle présidente de Mia Electric, Michelle Boos, pense que la France a un grand potentiel créatif et qu'elle doit savoir l'utiliser : « j'ai découvert cette voiture il y a trois ans et j'ai tout de suite pensé que c'était une belle idée. Cela m'a fait penser au Minitel, aux grandes heures de l'innovation française ». La franco-coréeene prend aussi comme modèle de réussite, le constructeur américain Tesla : « Tesla est parti de rien et a su tirer profit des aides de l’État américain pour se développer. Aujourd’hui, ils sont cotés en bourse ! Si on considère Tesla comme étant la gamme luxueuse de l'électrique, je souhaite que l'on considère dans l’avenir Mia comme la gamme populaire ».
L'objectif à court terme est surtout de « faire rentrer de la trésorerie » assure Michel Boos. Mia Electric a vendu 337 véhicules en 2012 en France. L'arrivée de ce consortium international va permettre d'étendre les ventes à l'international. Pour l'instant, 36 millions d'euros vont être investis en trois ans pour permettre à l'usine de travailler sereinement. L'objectif est de vendre à terme 5 000 véhicules par an.
Mais alors, comment cet objectif va-t-il être atteint ? D'abord, grâce à l'apport de la société allemande Magnum, spécialisée dans les piles à combustible, Mia compte installer dans ses véhicules un prolongateur d'autonomie fonctionnant à l'aide d'une pile à combustible. L'objectif est de faire passer l'autonomie de 125 à 676 kilomètres. Ensuite, avec l'arrivée de nouveaux fournisseurs, Mia souhaite baisser ses coûts de production afin de proposer le véhicule le moins cher possible.
En tout cas, Ségolène Royal croit dur comme fer au succès de l'entreprise : « cette articulation entre le local et le global est la clé du succès industriel ».
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