Essai - Peugeot 407 SW : un break dans le style

La SW partage la dotation de la berline hormis le toit en verre feuilleté panoramique de pratiquement 1,6 m2 (fixe, mais occultable par un rideau électrique à neuf positions), l’inévitable essuie-vitre arrière (indexé à la marche arrière quand ceux de l’avant fonctionnent), le siège avant passager modulaire, un cache bagage semi-rigide pas trop difficile à manipuler et l’ouverture de la lunette à l’instar de la Laguna Estate. Le surcoût de 1 300 euros de la SW paraît au total très raisonnable.

Ce qui nous plaît nettement moins, c’est qu’en moins de six mois, quasiment toute la gamme des berlines s’est renchérit de 400 €. Difficilement admissible par ses temps d’inflation jugulée, même si la 407 bénéficie encore pour quasiment l’ensemble des versions d’un bon rapport qualités/équipement/prix, proche des autre constructeurs généralistes, et bien plus attrayant que celui des constructeurs allemands spécialisés, pour une qualité de fabrication presque aussi soignée.

Proposée en six niveaux de finitions -seule la motorisation 2.0 16v HDi a droit à toutes, la 407 SW offre un vaste choix, identique à la berline. La finition de base "Confort" comprend déjà 7 airbags, l’air conditionné régulé automatiquement, l’ordinateur de bord, les projecteurs anti-brouillards et tous les éléments de sécurité active (ESP,ABS,…). Le choix d’options en est très limité.

Essai - Peugeot 407 SW : un break dans le style

L’Exécutive propose en plus les lèves-vitres électriques AR, le pack visibilité ( essuie-vitres et allumage des feux automatique), le réglage séparé droite/gauche de la clim, l’autoradio mono-CD à 6 HP, les rétros extérieurs rabattables, le détecteur de sous-gonflage, volant et pommeau cuir, l’accoudoir central arrière avec rangements, la sécurité enfant électrique. La "Sport" offre en plus des jantes alliage, en 17 pouces. L’ Exécutive Pack se distingue de l’Exécutive par les sièges AV à réglages électriques, l’aide au stationnement, le chargeur de CD, le rétro intérieur photosensible, le régulateur/limiteur de vitesse et les jantes alu de la Sport. La Sport Pack gagne un garnissage mi-cuir. Enfin, la Griffe dispose de la peinture métal, de sièges AV chauffants, de projecteurs au Xénon, du système audio JBL à 9 HP, des vitres latérales feuilletées, du cuir et du pack arrière (airbags thorax AR, rideaux pare-soleil latéral et de lunette, …). Comme pour les autres finitions, il lui reste quelques options à se mettre sous la dent comme les systèmes de navigation (petit à écran monochrome ou couleur de 7 pouces de 1 270 à 2 270 €), les vitres latérales arrière surteintées (120 €, qui implique de prendre une autre option, celle des vitres latérales feuilletés à 400 €) et le filet de charge haute facturé 150 €. En revanche, le filet de retenue des bagages fixés aux quatre anneaux d’arrimage se retrouve de série sur la plupart des finitions.

A noter quelques oublis comme les feux bi-xénon directionnels, de nets progrès dans la réception radio (autoradio bi tuner et antenne double noyée dans la lunette arrière) et d’un inédit airbag conducteur pour protéger tibias et genoux. Sur le plan de la sécurité passive, entre la protection des occupants et celle des piétons particulièrement soignée, la 407 atteint le nombre d’étoiles maxi aux tests Euro-NCAP, comme la Laguna ou l’Avensis.