406 2.0 HDi 110 ch ST break 1999 - Cote Caradisiac : 13 500 €.

406 2.0 HDi 110 ch ST break 2000 - Cote Caradisiac : 15 300 €.

406 1.8 16V 112 ch SR break 1998 - Cote Caradisiac : 8 100 €.

406 2.0i 137 ch ST break 2000 - Cote Caradisiac : 13 500 €.

Quel très grand break acheter ? (partie II)

Rallongé de 17 centimètres par rapport à la berline, le break 406 est le premier de la catégorie des familiales à franchir le cap des 4,70 mètres en longueur hors tout. Ce gabarit le confronte à ceux issus des grandes routières, et en particulier à la Volvo V70 aux dimensions proches. Il offre une capacité de charge supérieure à la Suédoise et à d’autres breaks life-style pourtant plus encombrants. Pour ne rien gâter, l’aménagement de la partie arrière n’a pas grand chose à envier à des modèles plus prestigieux.

Malgré une carrière déjà bien avancée, la 406 reste une référence pour son compromis confort/comportement et ne connaît pas de réel point faible par ailleurs. La plupart de ses motorisations méritent l’intérêt. Seul le 2 litres XU 135 ch s’avère décevant et l’ancienne génération de diesel XUD 1.9 et 2.1 apparaît aujourd’hui un peu dépassée, tout comme le coupleux 2.0 turbo essence 150 ch. Le 1.8 16V 112 ch (essence ou bicarburation essence/GPL) et le 2.0 HDi 90 ch manquent de ressources à pleine charge. Le V6, l’onctueux HDi 110 ch et le 2.0 EW 137 ch sont parfaitement à la page, comme les 2.2 et le 1.8 16V 117 ch adoptés plus récemment.

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Fiabilité et finition de bon aloi dans l’ensemble malgré des défaillances possibles d’accessoires électriques, ennuis sur ancien 1.8 16V 112 ch sur millésimes 97 et début 98 (courroie de distribution ayant fait l’objet d’un rappel constructeur pour les modèles du premier semestre 97 et surconsommation d’huile), rares cas d’incidents sur les injecteurs en 1999 dus à des résidus d’usinage sur HDi, également touchés par la possible présence d’eau dans le gazole aux conséquences sévères, mais pourcentage de moteurs concernés négligeable. Le coût des pièces et de l’entretien est le plus raisonnable de notre panorama de breaks, point qui compense une cote toujours élevée en essence comme en diesel, un peu plus sage néanmoins qu’il y a un ou deux ans. Les bonnes affaires se font uniquement sur les versions 2.0 Turbo 150 ch et 3.0 V6, difficiles à dénicher.

Caractéristiques

406 2.0 HDi 110 ch break à moteur 1997 cm3, 110 ch à 4000 tr/mn, 250 Nm à 1750 tr/mn ; boîte manuelle 5 ou 4 vitesses automatique ; performances (bvm) : 190 km/h, 400 m DA en 18,5 secondes ; trois degrés d’équipement : SR, ST/ST Pack et SV/SVE ; direction à assistance constante. Consommation selon normes (urbaine/route/mixte) en litres aux 100 km : 7,4/4,5/5,6 ; moyenne réelle estimée : 7,7 l/100 km.

La Peugeot 406 break en bref :

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5 portes, 5 places (ou 7 places en option) ; transmission aux roues avant ; longueur : 4,72 m ; coffre de 526 à 1741 litres. Commercialisé fin 1996 en même temps que nouveau V6 194 ch (210 ch en février 2000), motorisation 2.0 HDi 110 ch fin 1998. Restylée en mars-avril 1999 avec nouveaux 2.0 HDi 90 ch et 2.0i 137 ch en remplacement du 135 ch. En juillet 2000, arrivée de la 2.2i 160 ch avec nouvelle finition ST Pack Sport, reprise sur la 2.2 HDi 136 ch apparue en octobre 2000 en même temps que nouvelle motorisation 1.8 16V 117 ch.

Qualités :

comportement rigoureux et plaisant, bon volume du coffre, de bonnes motorisations en essence et diesel, confort de suspension, présentation intérieure et finition.

Défauts :

position de conduite un peu haute et assise trop courte pour les grands gabarits, manque d’espace pour les pieds à l’arrière, diamètre de braquage passable.