Si vous tenez à concilier break de luxe et grande capacité de chargement, il n’y a guère le choix, il faudra en passer par le Mercedes Classe E qui fait payer très cher ses multiples qualités. Chez Audi et surtout BMW, la notion de luxe prévaut largement sur le volume de la soute, même si les aspects pratiques ne sont pas oubliés. Ces trois marques ont en commun un prix de revente élevé que leur fiabilité au-dessus de la moyenne ne justifie pas pleinement à notre avis.

Le juste prix se trouve avec une autre Allemande, l’Opel Omega, injustement méconnue, qui offre pourtant un rapport prestations/fiabilité intéressant en choisissant les bonnes motorisations. Remarque identique à propos de la rare Lancia Kappa SW. La vieillissante XM break mérite également l’attention, surtout pour l’automobiliste à l’âme de déménageur avec son coffre immense, en particulier sur les millésimes 96 et 97.

Parmi les Suédoises, la Saab 9.5 Estate souffre d’une distribution confidentielle en l’absence de motorisations diesel jusqu’à récemment, mais elle peut se négocier à des prix raisonnables. C’est moins le cas de la Volvo V70 très répandue sur le marché, à l’instar de la 406 break. Si la Française ne lui concède pas grand chose sur les qualités objectives, et certainement pas en matière de coffre ou de longévité, elle propose un standing moindre. Et dans ce créneau, sur des véhicules de moins de cinq ans, l’image de marque semble encore un facteur de choix prépondérant en seconde main. Comme le style, mais sur ce sujet, nous vous laissons seul juge.