Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) et le Centre de l'environnement de l'Université d'Oxford (OUCE) ont récemment organisé à Oxford (Royaume-Uni) un séminaire international sur l'adaptation et l'atténuation au changement climatique dans le secteur du tourisme, en collaboration avec l'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) et l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM). Il a rassemblé 30 responsables et fonctionnaires du tourisme des pays en voie de développement et des petits États insulaires en développement. Le thème : le renforcement des capacités, les techniques et méthodes pragmatiques de l'adaptation et l'atténuation afin de faire face aux problèmes et aux défis posés par le réchauffement climatique. Pendant trois jours, ces personnes ont participé à des débats interactifs et ont reçu une formation de haut niveau. Le but : prendre connaissance des moyens permettant de faire baisser la pollution dans le secteur du tourisme.

Achim Steiner, sous-secrétaire général et directeur exécutif du PNUE, a souligné : "L'industrie du tourisme a un grand rôle à jouer pour faire face aux défis du changement climatique. En effet, il est maintenant clair que l'industrie peut faire partie de la solution au changement climatique, en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre, ainsi qu'en aidant les communautés où le tourisme est une source économique importante à la préparation et l'adaptation au changement climatique." Murray Simpson, directeur de recherche associé au centre environnemental de l'université et coordonnateur scientifique du séminaire, a ajouté : "Avec ses liens étroits avec l'environnement et le climat, le tourisme est considéré comme un secteur économique très vulnérable et sensible au climat tout comme l'agriculture, l'assurance, l'énergie et les transports. En même temps, le tourisme contribue aux émissions de gaz à effet de serre, y compris les émissions du transport, l'hébergement et les activités. En 2005, le tourisme a émis environ 5% de CO2. Mesurées en termes de réchauffement, ces émissions pourraient représenter environ 14% de l'effet du réchauffement de la planète." Ainsi, le tourisme doit prendre une voie verte... Du travail en perspective !

(Source : PNUE)