Les chercheurs de l'Université de Toronto ont souhaité étudier l'origine des émissions en provenance des véhicules afin de déterminer exactement d'où venait la pollution automobile dans les grandes villes. Pour cela, ils ont mesuré en temps réel 100 000 véhicules passant à proximité du collège, ce qui leur a permis d'enregistrer très vite et d'analyser aussi rapidement les chiffres collectés.

Les résultats montrent que seulement 25% des autos testées étaient à l'origine de 95% des émissions de suie, de 93% de celles de monoxyde de carbone et de 76% de celles de benzène, toluène, d'ethylbenzènes et de xylènes. Les émissions sont également variables car liées à la façon de conduire, avec de grandes accélérations ou pas, cela dépend aussi de l'âge du véhicule mais aussi de son entretien.


Par ailleurs d'autres mesures en temps réel ont montré que le degré de pollution autour des routes n'était pas aussi concentré géographiquement qu'imaginé et que des habitations situées à plus de 270m contenaient encore deux fois plus de polluants qu'un air dit normal. Les mesures doivent selon eux se faire autour des grands axes de circulation et ne pas être simplement déterminé par une moyenne incluant la ville entière.