Crée en 1986, ce centre éducatif a pour but de sensibiliser les jeunes à la barbarie nazie mais aussi de préserver la mémoire de ce qui s'est passé, à Auschwitz et ailleurs, durant la Seconde Guerre mondiale. Volkswagen a dès sa création, aidé financièrement le centre. Il envoie aussi régulièrement ses apprentis aider les jeunes Polonais à la conservation du Mémorial d'Auschwitz. Un réel devoir de mémoire pour les dirigeants du constructeur allemand.

« Le travail sur ce lieu, qui s'est inscrit tellement profondément dans la mémoire collective, est devenu pour nos salariés un devoir important (...) Notre don est avant tout un remerciement pour ces expériences » explique Marin Winterkorn, le patron de Volkswagen.

Un moyen pour Volkswagen de se racheter de ses actions commises durant la Seconde Guerre mondiale. Il faut se rappeler que le constructeur automobile a utilisé des prisonniers de guerre et des détenus des camps de concentration pour ses usines.

Outre le soutien au Centre International de rencontre pour la jeunesse, Volkswagen a créé dans les années 90 un fonds d'indemnisation pour les travailleurs forcés et a laissé libre accès à ses archives aux historiens afin d'exhumer son passé.