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Achat en occasion : comment négocier au mieux vu les prix démentiels actuels ?

Dans Guide fiabilité / Actu occasion

Manuel Cailliot

Depuis le début de l'année dernière, le prix des voitures d'occasion ne cesse de grimper. Et sur les 12 derniers mois, ils ont pris plus de 20 % d'inflation dans la vue. Démentiel ! Alors dans ces conditions, il devient de plus en plus pertinent d'affûter les armes de la "négo". Caradisiac vous présente ces armes, et vous explique comment gagner de l'argent en le dépensant.

Achat en occasion : comment négocier au mieux vu les prix démentiels actuels ?

 

Si aujourd'hui, il est devenu très ardu de négocier le prix d'une voiture neuve, tant la demande excède l'offre, cela reste encore possible de négocier le prix d'une voiture d'occasion, même si là encore, la pénurie de modèles sur le marché de la seconde main (surtout les modèles de moins de 2 ans) rend les choses plus compliquées.

Reste qu'aujourd'hui encore, le vendeur, professionnel comme particulier, a l'habitude de se garder une petite "marge de négo". De plus, il n'est pas forcément conscient (souvent en toute bonne foi) du montant nécessaire pour faire des retouches de carrosserie ou des remplacements de pièces. Également, il peut attribuer une valeur sentimentale fantaisiste à son auto, ignorer une mauvaise réputation de fiabilité ou un désamour fatal pour le modèle, synonyme de décote. Pour ces derniers points, seuls les vendeurs particuliers sont concernés, les pros sont au contraire bien au courant, mais peuvent espérer que vous ne le soyez pas...

 

Pour vous, acquéreur potentiel, tout détail sera donc prétexte à "dévaloriser". C'est le jeu. Et sans aller non plus traquer la petite bête (quoiqu'en ce moment, ça puisse devenir utile), chaque défaut ou manquement sera utilisable pour faire baisser les prétentions du vendeur. Pour cela, vous pouvez d'ailleurs vous faire assister, si vous n'y connaissez rien, par une connaissance plus pointue en termes de mécanique.

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Nous allons donc aborder quatre grands leviers de négociation, qu'il faut absolument tous utiliser lorsque l'on achète une voiture d'occasion : l'aspect esthétique, l'entretien et les réparations réalisés (ou non, c'est surtout là qu'il faut creuser), tout ce qui touche à la cote et à son ajustement précis, et la question, aujourd'hui centrale, du type de carburation, et de la vignette Crit'Air apposée sur le pare-brise. Avec nos conseils, il est parfois facile de faire baisser un prix de 10 à 15 %. Et bien plus parfois, mais c'est plus ardu. Bien sûr n'espérez pas gagner non plus 1 000 € sur une voiture à 3 000 €, mais sur une autre à 10 000 €, c'est faisable, surtout si le vendeur est pressé, et que vous lui prouvez que vous avez les moyens d'acheter vite.

 

Commençons avec les aspects carburant et vignette "écologique"

Il y a quelques années, cela avait beaucoup moins d'importance qu'aujourd'hui pour négocier un prix. Mais aujourd'hui, avec la désaffection des acheteurs pour le diesel, et les restrictions de circulation de plus en plus drastiques, cela permet d'avoir de nouvelles armes de négociation.

En effet, certains vendeurs ne réalisent pas encore que, pour forcer le trait, "plus personne ne veut de diesel". C'est évidemment légèrement abuser que de le dire, sachant que les ventes de modèles diesels représentent encore 50 % des ventes globales de véhicules de seconde main.

Mais ce n'est en réalité pas ce que veulent les acheteurs. C'est juste que les diesels ayant représenté jusqu'à 75 % des ventes de voitures neuves, ils sont aujourd'hui présents en masse sur le marché. Pour les écouler, les vendeurs sont désormais obligés de les brader. Ou a minima, ils ne peuvent plus les surcoter par rapport aux modèles essence.

Les modèles diesels n'ont plus la cote. Ils sont bien plus facilement négociables. Surtout s'ils sont Crit'Air 3 ou 4.
Les modèles diesels n'ont plus la cote. Ils sont bien plus facilement négociables. Surtout s'ils sont Crit'Air 3 ou 4.

À vous donc, face à un vendeur qui ne serait pas conscient de ces évolutions, de le faire revenir à la raison. Oui, il aura du mal à vendre son modèle diesel, plus encore s'il date d'avant 2011 (et donc arbore une vignette Crit'Air 3 ou pire, Crit'Air 4 avant 2006). Pour plusieurs raisons.

1/ Il va être en concurrence rude avec des vendeurs très nombreux, qui souhaitent eux aussi revendre leur modèle, pour passer à l'essence, l'hybride ou l'électrique. Or, plus de concurrence = baisse des prix, comme chacun sait.

2/ Les restrictions de circulation font peur. Et si son véhicule, diesel comme essence cette fois-ci, arbore les "mauvaises vignettes", soit Crit'Air 3, 4 ou 5, il aura moins de succès et plus de difficulté à se vendre. Car il sera banni des ZFE (zones de faibles émissions) à plus ou moins brève échéance.

Cela se voit sur les cotes des autos, et les prix affichés. Une Renault Clio 3 essence par exemple, passe allègrement de 4 000 € à 5 500 € en moyenne en passant de 2005 à 2006, et donc de Crit'Air 3 à Crit'Air 2, une vignette bien plus recherchée.

Ainsi, n'hésitez pas à faire valoir ces arguments, pour gagner plusieurs centaines d'euros encore par rapport au prix affiché, même si celui-ci tient déjà (un peu) compte de cela. Concrètement, un modèle diesel ne peut plus aujourd'hui être vendu plus cher que son équivalent essence.

Et un modèle Crit'Air 3 ne peut pas se vendre aussi cher qu'un Crit'Air 2 par exemple, même s'ils n'ont que 2 mois d'écart (décembre 2010 versus janvier 2011 par exemple pour un diesel).

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