Ces dernières années ont été compliquées pour Lotus qui a dû se reconstruire un avenir avec l'arrivée de nouveaux modèles, comme l'Evora. Avec les nombreuses séries spéciales sorties ces derniers temps, Lotus renoue petit à petit avec les profits, notamment sur la dernière année fiscale.
En 2010, le chinois Geely avait fait une très belle prise avec le rachat de Volvo. Aujourd'hui, Geely annonce une montée au capital en tant qu'actionnaire majoritaire chez Proton, mais aussi et surtout chez Lotus. La marque anglaise sort ainsi de l'incertitude et c'est plutôt une bonne nouvelle avec Geely.
On sait que l'expertise anglaise en matière d'automobile, de route ou de course, confine au génie, mais on ne peut pas en dire autant de sa gestion financière dans ce domaine. Aujourd'hui les constructeurs nés britanniques et l'étant toujours se comptent sur les doigts d'une main et se limitent à quelques artisans extrêmement spécialisés, les autres changeant plus souvent de pavillon qu'un porte-conteneurs de contrebande. Lotus Cars fait partie de ces derniers.
Pour qu'un constructeur puisse commercer en Chine sans être surtaxé, il lui faut produire sur place. Pour cela, il doit obligatoirement s'associer avec un acteur local dans une co-entreprise détenue à 50/50. Jean-Marc Gales, le nouveau patron de Lotus vient de signer avec son homologue de Proton un accord avec les Chinois de Goldstar Heavy Industrial afin de s'installer dans l'Empire du Milieu.
En plus de rationaliser la production et les projets futurs, le nouveau patron de Lotus, Jean-Marc Gales, s'est aussi attaché à développer son réseau de diffusion. En France, cette politique aboutit aujourd'hui à l'ouverture de 9 nouveaux points de vente dans l'Hexagone qui en compte désormais 13.
Chez Lotus qui appartient au groupe DRB-Hicom basée en Malaisie, les comptes annuels ne s'arrêtent pas fin décembre et se poursuivent jusqu'à la fin du premier trimestre. Leurs résultats 2014 dévoilés aujourd'hui ne relatent donc que les 9 derniers mois, une période faste pour le petit artisan britannique qui a vu ses ventes augmenter de 54%.
Lotus fait le buzz mais en mode « lo-fi ». Le nouveau patron de la marque anglaise de voitures de sport s’est confié à nos confrères d’Autocar pour leur faire part de sa confiance. Morceaux choisis.
Le constructeur anglais Lotus poursuit sa restructuration. Il se dote aujourd’hui d’un nouveau patron du design.
Où va Lotus ? Ce n’est pas la première fois que la question se pose. Seulement, cette fois-ci la partie est on ne peut plus sérieuse.
Voici une nouvelle série de brèves à caractère économique pour bien débuter cette nouvelle semaine.
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