
Après Volkswagen, Renault et Fiat, c’est maintenant au tour de PSA d’être visé par l’enquête sur la fraude aux émissions polluantes. Une nouvelle qui laisse le groupe abasourdi.
Après Volkswagen, Renault et Fiat, c’est maintenant au tour de PSA d’être visé par l’enquête sur la fraude aux émissions polluantes. Une nouvelle qui laisse le groupe abasourdi.
L'agence européenne de l'environnement vient de rendre public le rapport annuel sur les émissions de CO2 des constructeurs, sur leurs objectifs à atteindre et sur les écarts qui existent en réalité et chiffre à atteindre. Les marques françaises sont dans la bonne moyenne, tandis que Ford, BMW ou encore Opel sont à la traîne par rapport à leurs objectifs personnels. Ferrari et Aston Martin sont les deux marques qui paieront des pénalités.
Un peu plus d'un an après le début du scandale Volkswagen, on n'en a pas fini avec les suspicions et les étonnements autour des rejets polluants de nos voitures. Nos confrères de France 2 ont fait mesurer une Peugeot 308 et un Renault Captur en conditions réelles. Le résultat est, sans surprise, catastrophique.
Promise par PSA fin 2015, la publication des consommations en usage réel des Citroën, DS et Peugeot les plus vendues avait débuté au Salon de Genève. Mais seulement trois véhicules étaient concernés à l'époque. Aujourd'hui, le groupe français va beaucoup plus loin avec 27 nouveaux résultats.
La crédibilité des tests des niveaux d'émissions polluantes et des protocoles d’homologation a pris un sacré coup dans l’aile depuis que l’on sait que Volkswagen a pu déjouer tous les obstacles en proposant des moteurs diesels truqués. L’affaire est mondiale tandis qu’en Europe, entre indulgence supposée, aveuglement et mise sous influence par des lobbies, on a perdu tout repère. Les dernières décisions que d’aucuns ont déjà interprété comme un permis de polluer suscitent toutes les interrogations. Un brouhaha que le groupe PSA Peugeot Citroën aimerait faire taire en faisant entendre sa voix. Et montrer la voie.
Il s’appelle Robert Peugeot et il est le patron de l’enseigne FFP qui, en 1966, est devenu le premier actionnaire de la marque Peugeot. Un équilibre qui a basculé en 2014 avec les arrivées de l’État français et du constructeur chinois Dongfeng. Pour autant, s’il n’est plus patron, Robert Peugeot détient 14 % du groupe PSA via le holding FFP, si bien que lorsqu’il parle, il est de bon ton de l’écouter.
Le « dieselgate » qui affecte le groupe VW a aussi des conséquences positives. Parmi celles-ci, l'annonce par le groupe PSA Peugeot Citroën qu'il allait s'associer à une ONG environnementale pour mesurer et officialiser des valeurs de consommation et de pollution réalistes.
C'est hier qu'ont débuté à Montlhéry, sur les installations de l'UTAC, les premiers tests de pollution sur les 100 véhicules tirés au sort. Ségolène Royal était là, et nous en avons appris un peu plus sur la méthodologie de ces contrôles "anti-triche".
La marque au lion renoncera lentement à sa technologie hybride diesel implantée sous les carrosseries des Peugeot 508 RXH et 3008 HYbrid. Les faibles ventes de cette mécanique coûteuse auront raison de son renouvellement.
Si Renault a commencé à produire la Blue Car de Bolloré sur ses chaînes de l'usine Alpine de Dieppe, ce sera cette fois PSA Peugeot Citroën qui assurera la production du nouveau véhicule du constructeur de voitures électriques selon les termes du partenariat stratégique noué entre les deux entités et rendu public aujourd'hui.
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