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Caradisiac à bord des Zoé autonomes de Paris Saclay

Alors que Vivatech battait son plein, à quelques kilomètres de là une autre innovation majeure du secteur automobile faisait ses premiers tours de roue en mode « grandeur nature ». Le pôle universitaire de Paris-Saclay vient en effet de lancer son expérimentation de navettes autonomes à destination du grand public.

Caradisiac à bord des Zoé autonomes de Paris Saclay

Le projet Paris-Saclay Autonomous Lab permet de relier plusieurs points du plateau de Paris-Saclay en Renault ZOÉ Cab. En pratique, grâce à une application, il est possible de commander une ZOÉ qui vient directement à vous, et vous emmène sur un point prédéfini. A bord, l’ambiance zen est de mise, avec la possibilité de regarder un court-métrage, ou d’écouter de la musique relaxante, le tout sans déranger ses co-passagers grâce à des haut-parleurs placés dans les appuis-tête.

Caradisiac à bord des Zoé autonomes de Paris Saclay

Caradisiac à bord des Zoé autonomes de Paris Saclay

 

 

Un autre projet est la navette électrique et autonome i-Cristal qui relie la gare de Massy à certains points du plateau. Celle-ci est en activité de minuit et demie jusqu’à 3 heures du matin, en utilisant les voies de bus alors désertes. De nouveau il est possible à son bord de consulter des titres de presse ou des nouvelles adaptées à la durée de votre trajet.

Caradisiac à bord des Zoé autonomes de Paris Saclay

Pour fonctionner, ces véhicules qui unissent plusieurs acteurs du marché (Renault, Transdev, IRT SystemX, VEDECOM) disposent de lidar, des capteurs qui analysent la route en permanence et à 360°, d’un positionnement par GPS, et d’un système de communication avec les infrastructures routières. L’objectif est simple, permettre d’effectuer un trajet à une vitesse normale, tout en évitant les pièges de l’environnement, allant des piétons aux obstacles pouvant se présenter.

Caradisiac à bord des Zoé autonomes de Paris Saclay

En pratique est-ce que cela marche ? Plutôt bien ! Ce n’est pas la première fois que nous montons dans un véhicule autonome, le fait de voir le volant tourner seul et la voiture suivre sa route est presque devenu habituel, ou du moins il n’y a plus d’appréhension. Le véhicule prend aujourd’hui les directions tout en souplesse et à bonne allure. Tout est parfait ? Non, pas encore ! Par exemple notre ZOÉ Cab se débrouille très bien dans un environnement normal, mais n’est pas encore doué d’intelligence artificielle pour évaluer une situation spécifique. Par exemple nous avons croisé deux personnes faisant une interview, avec un intervenant placé sur le bord de route. L’auto fait alors le choix de s’arrêter, demandant à l’opérateur de reprendre la main.

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Car oui, la voiture autonome a (encore) besoin de l’homme. Cela aura été le cas deux fois durant notre déplacement d’une vingtaine de minutes. En dehors du cas précédent, l’autre piège aura été un rond-point, lieu où la voiture autonome manque de visibilité et où elle n’a pas le « gène » du parisien qui se jette sur le route d’un coup d’accélérateur. Mais si la voiture autonome est encore un peu aveugle dans cette situation, cela changera à l’avenir puisque l’auto devrait communiquer avec les infrastructures. Par exemple, une camera surveillant les angles morts du rond-point indiquera si un autre véhicule arrive, permettant au taxi autonome de prendre de meilleures décisions rapidement.

Caradisiac à bord des Zoé autonomes de Paris Saclay

L’humain est également présent au centre de contrôle de Massy. Là, dans un conteneur plutôt anonyme, une personne est en charge de la surveillance du bon fonctionnement du système. Chaque véhicule est équipé de caméras intérieures permettant d’assurer la sécurité des passagers, et de communiquer avec eux au besoin. Il est possible de gérer la flotte de véhicule, et de tout stopper en cas de problème. Cependant il n’est pas possible de conduire à distance, une fonctionnalité interdite pour éviter tout risque de hacking.

Caradisiac à bord des Zoé autonomes de Paris Saclay

L’expérimentation a lieu dans un cadre contrôlé, sur des routes à faible circulation et avec une présence humaine effective à tous les niveaux, ce qui peut la rendre moyennement impressionnante. Mais il ne faut pas s’y tromper, l’idée est avant tout de collecter des données et d’améliorer le système pour développer les transports, améliorer la fluidité, et créer la voiture autonome de demain. A ce niveau, la concurrence mondiale est rude avec de nombreux acteurs, et chaque kilomètre parcouru devient important. Un peu à l’image de la guerre des smartphones, il n’y aura pas de place pour tout le monde. Paris-Saclay est une étape qui pourra être décisive demain.

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