Chute de la demande de pétrole : Shell compte licencier 9000 personnes

Les analystes s'accordent à peu près tous pour dire que 2020 pourrait être l'épreuve de trop pour le secteur pétrolier, qui en a pourtant vécu un grand nombre depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. 

Après BP qui annonçait rediriger une partie de ses investissements en dehors du pétrole, voilà que la Royal Dutch Shell explique ce mercredi vouloir supprimer entre 7000 et 9000 postes à l'échelle mondiale dans le cadre d'une restructuration qui n'est guère une surprise.

La demande mondiale pour l'or noir a chuté brutalement pendant le confinement, et n'a pas repris à ses niveaux d'antan depuis. Malgré des accords de l'Opep pour limiter la production et favoriser la hausse du prix du brut, le compte n'y est pas, notamment pour les producteurs américains, dont le pétrole de schiste est moins rentable du fait de la complexité pour l'extraire par rapport à un brut saoudien ou iranien.

Shell estime pouvoir réaliser près de 2 milliards d'euros d'économies en supprimant ces milliers de postes.