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Route de nuit - Hardcore Henry, l'automobile au cinéma en version hard

Dans Loisirs / Cinéma

Michel Holtz

Entièrement tourné en caméra suggestive à la GoPro, ce film russo-américain est une drôle d'expérience cinématographique qui permet de se glisser dans la peau du héros. les cascades et les courses-poursuites s'enchaînent pendant 1 h 40, mais attention au palpitant. D'ailleurs ce long-métrage, lors de sa sortie en salle en 2016, était interdit aux moins de 16 ans.

Le film dont le spectateur est le héros.
Le film dont le spectateur est le héros.

Attention, ce film n'en est pas un. Ou pas vraiment. Et ce n'est surtout pas un chef-d’œuvre du septième art, mais plutôt l'un de ces sympathiques nanars OVNI tels que le septième art en produit de temps à autre. L'intrigue ? Elle tient en deux lignes, puisque Hardcore Henry raconte l'histoire, si l'on ose la qualifier ainsi, d'un certain Henry, gravement blessé et amnésique, sauvé par sa femme médecin et transformé en cyborg façon Robocop.

Mais ces soins particuliers ne sont pas du goût du méchant boss de sa femme qui la kidnappe, envoie à Henry ses sbires et veut devenir maître du monde. S'en suivent 1 h 40 de baston et de courses-poursuites sur un mode cocaïné.

Un Doom Like de cinéma

Vu comme ça, il est inutile de regarder ce film, disponible aujourd'hui en blue-ray ou sur une plateforme. Sauf que Hardcore Henry a une particularité qui en fait un curieux objet très à part de la production habituelle : il est entièrement tourné en caméra subjective.

Pour parvenir à ce résultat façon jeu vidéo dont le spectateur est aussi le héros (un Doom like pour les initiés), l'acteur principal est équipé d'une GoPro, et ce sont ses images que nous voyons, avec les yeux d'Henry.

Lorsqu'il saute d'une voiture à l'autre, qu'il grimpe sur une moto ou qu'il passe sous une camionnette, en ressortant vivant de sous l'essieu, c'est nous qui sautons et glissons sous le van.

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L'acteur principal, équipé du matériel de tournage.
L'acteur principal, équipé du matériel de tournage.

Jusque-là, la prouesse est légère. Il suffit d'un bon cascadeur et l'affaire est pliée. En plus, la caméra suggestive, GoPro ou pas, n'a pas été inventée par Ilya Naischuller, le réalisateur russe du film. Beaucoup d'autres s'y sont risqués.

Mais là ou les autres cinéastes ont introduit des images plus traditionnelles en plus, de peur de lasser le spectateur, le Moscovite n'utilise que ce seul procédé et réussit malgré tout à tenir en haleine pendant toute la durée de son film grâce à cette seule petite caméra.

Hardcore Henry mérite donc la peine d'être vu pour cette incroyable virtuosité, pour l'enchaînement des plans et des scènes, même si elles sont essentiellement constituées d'une avalanche d'hémoglobine et de morts (très) violentes.

À ce titre, la scène finale est un festival sanguinolent comme peu de films en proposent. Ce qui a d'ailleurs valu à ce long-métrage une interdiction aux moins de 16 ans, plutôt justifiée, lors de sa sortie en salle. Mais s'il est conseillé aux plus grands, c'est évidemment pour être regardé au 86e degré.

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