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TCO Scope : 28 914 euros, le prix moyen d’une voiture d’entreprise

Dans Flottes auto / Mobilité pro

Louis-Cyril Tharaux

Depuis 10 ans, l’Arval Mobility Observatory (AMO) publie son TCO Scope, un document analysant les différents coûts d’usage des véhicules d’entreprise, et notamment des voitures particulières, à partir d’un panel de modèles représentatif. Focus sur l’édition 2021, sur ses indicateurs liés à la composante du TCO, au prix de revient par kilomètre ou encore à l’évolution du CO2. Coup d’œil aussi sur les matchs entre motorisations.

Éclairer les professionnels sur les coûts d’usage des voitures particulières, à partir d’un rapport d’analyse très détaillé, c’est la mission que le TCO Scope se donne depuis 10 ans.
Éclairer les professionnels sur les coûts d’usage des voitures particulières, à partir d’un rapport d’analyse très détaillé, c’est la mission que le TCO Scope se donne depuis 10 ans.

Les voitures particulières* sélectionnées dans le TCO Scope 2021 ont été choisies en fonction de leurs volumes de ventes auprès des entreprises (hors location courte durée et véhicules de démonstration), à partir de statistiques fournies par le cabinet AAA Data, expert dans la donnée automobile.

Ce sont les 10 modèles les plus vendus dans chacun des 6 segments de référence (économique, inférieur, moyen inférieur, moyen supérieur, supérieur et luxe) qui ont été scrutés à la loupe. « Ces 60 véhicules représentent un échantillon de 267 656 unités sur un total de 448 489 immatriculées en entreprise », précise l’Arval Mobility Observatory, auteur de cette étude annuelle dont l’objectif, comme le rappelle Régis Maséra, président de l’Observatoire, est « de permettre aux professionnels de construire leur politique d’achat automobile en parfaite connaissance de l’environnement fiscal, réglementaire et économique en vigueur. »

Les composantes du TCO : la dépréciation, les charges fiscales et l’entretien arrivent en tête

Le TCO Scope 2021 s’est attardé notamment sur la répartition des coûts en pourcentage. Sur ce registre, l’exercice 2020 a montré une évolution à la baisse en valeur pour tous les postes. « Pas de changement en revanche sur le poids respectif de chacun d’entre eux dans le TCO », souligne l’étude.

Ainsi, l’an dernier, l’aspect « dépréciation du véhicule », qui se définit par la différence entre la valeur immobilisée (prix catalogue moins la remise) et la valeur prévisible de revente à la fin des 48 mois de détention, est restée la principale composante du coût total (à 41 %).

Les charges fiscales et sociales (Taxe sur les véhicules de société, amortissements non déductibles et prélèvements sur avantages en nature) sur les VP ont représenté quant à elles 23,2 % du total et ont constitué une fois encore pour les flottes le second poste dans le calcul d’un TCO. Pendant ce temps, avec une part de 19,2 %, le triptyque « entretien-pneumatiques-assurance » a occupé le troisième poste de dépenses. Le poids prévisionnel de l’énergie s’est quant à lui classé en quatrième position, avec 13,6 % du coût d’usage d’un véhicule.

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Le TCO Scope 2021 s’est attardé notamment sur la répartition des composantes du TCO.
Le TCO Scope 2021 s’est attardé notamment sur la répartition des composantes du TCO.

Le prix moyen d’une voiture d’entreprise en hausse de 5,7 %

S’appuyant sur sa sélection de 60 voitures, l’AMO a parallèlement calculé que le prix moyen d’un VP d’entreprise s’est établi à 28 914 euros en 2020. Cela équivaut à une progression de 5,74 % par rapport à 2019, avec par exemple un prix de 20 573 euros pour un modèle du segment inférieur et un tarif de 35 227 euros pour un modèle dit « moyen supérieur ». L’entrée significative de nouveaux véhicules électriques et hybrides rechargeables dans les flottes, « qui affichent des prix catalogues (hors bonus) élevés, augmente considérablement le prix moyen pondéré », estiment les rapporteurs.

Parmi les données du TCO Scope figurent également le prix de revient kilométrique (PRK). En 2020, « le PRK moyen global pondéré de l’ensemble des modèles composant l’échantillon des voitures particulières s’est établi à 0,372 euro TTC/km », révèle l’Arval Mobility Observatory. L’observatoire explique ainsi qu’après deux années de hausse des coûts d’usage des véhicules utilisés dans les flottes d’entreprise (en 2018 et 2019), la tendance est à la baisse en 2020. Le PRK moyen chute en effet de 5,1 % sur un an et revient à son niveau de 2012.

Le prix moyen d’une voiture particulière d’entreprise s’est établi à 28 914 euros en 2020, selon les données de l’AMO.
Le prix moyen d’une voiture particulière d’entreprise s’est établi à 28 914 euros en 2020, selon les données de l’AMO.

Evolution du taux de CO2 : + 10 % sur un an

Le TCO Scope 2021 scrute également la courbe du taux de CO2 émis par les voitures particulières destinées aux professionnels. Il apparaît que la moyenne s’élève à 112 g/km en 2020. Cela correspond à 11 g/km supplémentaires, soit à 10,9 % de plus qu’en 2019.

Cette évolution, l’Arval Mobility Observatory la relie d’une part à l’entrée en vigueur de la norme WLTP (Worldwide Harmonized Light Vehicles Test Procedure). L’actuel protocole d’homologation des véhicules neufs est réputé drastique. Il mesure les émissions de dioxyde de carbone en conditions de conduite réelles, ce qui n’était pas le cas de la norme NEDC (New European Driving Cycle) appliquée avant 2020.

« La présence plus importante de modèles essence (plus émetteurs de CO2) au détriment du diesel, favorise également cette remontée », avance d’autre part l’AMO, relativisant toutefois une hausse qui « cache des évolutions radicalement opposées selon les segments, en fonction de la rapidité d’électrification de ces derniers », citant comme référence « le segment économique, qui a enregistré une chute de 69,76 % de ses émissions (74 g/km), et celui du luxe, qui a vu ses rejets de CO2 baisser à 42 g/km », ce qui correspond à un fléchissement de 39 % sur un an.

* Le TCO Scope 2021 s’est par ailleurs penché sur les coûts d’usage des utilitaires légers

Prix de revient/km : les matchs du TCO Scope 2021

Selon le TCO Scope 2021, la Peugeot 208 Active Business électrique remporte tous ses défis contre les versions thermiques de sa gamme.
Selon le TCO Scope 2021, la Peugeot 208 Active Business électrique remporte tous ses défis contre les versions thermiques de sa gamme.

Le TCO Scope 2021, comme lors des éditions précédentes, fait par ailleurs état des résultats obtenus lors de matchs visant à comparer le coût d’usage d’une vingtaine de modèles (plusieurs par segment) selon leurs motorisations, en tenant compte de la fiscalité automobile en vigueur au 1er juillet 2021.

Dans la classe économique, l’étude s’arrête par exemple sur le coût d’usage et le PRK de la Renault Twingo Zen. D’après l’AMO, la variante électrique de ce produit, en dépit d’un prix d’achat (bonus de 4 000 euros inclus) supérieur de 5 350 euros, remporte tous ses duels face à la Twingo Zen essence, et ce, quel que soit le kilométrage. Elle affiche un prix de revient de 0.184 euro/km pour 120 000 km parcourus (contre 0.235 euro pour sa rivale de paddock), et de 0.290 euro/km pour 60 000 km.

En ce qui concerne les comparatifs menés sur le segment inférieur (la Peugeot 208 Active Business, la Mini Cooper Essential, et la DS3 Crossback So Chic parmi les cibles), le TCO Scope démontre entre autres que la déclinaison électrique de la Peugeot 208 remporte tous les challenges qui l’opposent à ses consœurs thermiques, avec un PRK compris entre 0.243 et 0.388 euro/km selon la distance escomptée sur 48 mois.

Autre illustration, sur le canal moyen inférieur, où la formule PHEV du Peugeot 3008 Allure Pack sort gagnante à trois reprises, battue en revanche par la mouture essence pour 4 centimes/km en configuration 48 mois et 60 000 km. Dans cette même catégorie, c’est encore plus serré lorsqu’il s’agit du Citroën C5 Aircross. Le SUV aux chevrons semble en effet plus rentable en diesel en deçà de 80 000 km (à partir de 0.539 euro). À l’inverse, au-delà, c’est sa livrée hybride rechargeable qui prend le dessus avec un score de 0.404 euro/km pour 120 000 km.

Enfin, coup de projecteur sur le segment supérieur et la lutte interne opposant les différentes Hyundai Ioniq à énergies propres. L’avantage est donné ici au modèle zéro émission, note l’Arval Mobility Observatory, qui évoque un PRK situé entre 0.273 et 0.465 euro, contre un seuil minimum de 0.334 euros pour la mécanique hybride et de 0.343 euros/km pour l’hybride rechargeable.

 

 

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