Essai -Toyota Rav4 : restylage homéopathique

En 1994, en lançant le premier Rav4, 4x4 compact à transmission permanente, tout chemin très à l’aise sur route et en ville, Toyota inventait la catégorie des petits véhicules de loisirs, aussi dénommés SUV ou softroaders. Le géant japonais concrétisait ainsi la tentative de Suzuki esquissée avec le premier Vitara à la fin des années 80, aux gènes tout-terrain encore trop marquées. Un créneau où s’engouffra par la suite Honda avec le CR-V et Land Rover et son Freelander.

Son remplaçant présenté au salon de Genève 2000 et aujourd’hui réactualisé, a conservé son caractère ludique et dynamique. Un peu plus grand que l’ancien en 3 comme en 5 portes, il reste moins long que la plupart de ses congénères. Rappelons que le 3 portes perd en habitabilité arrière (décente pour le gabarit) et en volume de coffre, mais offre au final un rapport habitabilité/encombrement aussi séduisant que le 5 portes.

Essai -Toyota Rav4 : restylage homéopathique

La paire a rapidement pris le large en tête des immatriculations de 4x4 tous genres confondus en France après l’arrivée de la motorisation Diesel en septembre 2001, coïncidant avec la commercialisation d’un certain Nissan X-Trail. Avec près de 15 000 unités en 2002 écoulés dans l’Hexagone et un peu plus sans doute en 2003 (dont 80 % en Diesel), le Rav4 de deuxième génération réalise un score double du Nissan, pourtant bien armé. Le petit Toy représente à lui seul plus de 30 134514880es ventes de SUV compacts en France.