Opel est bien conscient que ce modèle n'est pas là pour doper les ventes de l'entreprise. L'objectif de cette Astra berline déjà commercialisée dans d'autres pays (ce qui n'engageait donc aucun frais de conception supplémentaire et qui facilitait le feu vert à son introduction) est d'être présente sur un marché en évolution. En se basant sur l'explosion du segment des crossovers urbains, Opel imagine que l'arrivée des Premiums sur ce segment particulier des berlines tricorps va potentiellement faire gonfler les volumes de vente et dans ce cadre, l'option Astra berline prend tout son sens. Mieux équipée et plus valorisante que les entrées de gamme à bas coût de chez VW (Rapid et Toledo), très confortable, beaucoup moins chère et/ou beaucoup plus spacieuse que les Premiums, pour celui qui souhaite rouler en berline tricorps (mais combien sont-ils ?), l'alternative Astra est opportune et n'a rien de totalement délirante.

S'il y a bien un pari de la part d'Opel, il faut tout de même reconnaître que la mise et le risque ne sont pas énormes et que les pertes, si pertes il y a, seront de toute manière très limitées.