Ces dernières années, des pays africains comme l'Afrique du Sud, le Sénégal et la République démocratique du Congo (RDC) ont lancé des projets de production de biocarburants mais peu de réalisations se sont concrétisées dans le pays. Parallèlement, le Brésil est devenu le premier producteur mondial d'éthanol.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva effectue une tournée jusqu'à jeudi dans 4 pays africains (Burkina Faso, Congo, Pretoria, Angola). Lors d'un "Colloque international sur la démocratie et le développement en Afrique", il a invité l'Afrique à se joindre à la révolution des biocarburants pour démocratiser l'accès à l'énergie en Afrique. Lula a aussi indiqué : "Nous pouvons ajouter une nouvelle source d'énergie capable de répondre aux besoins économiques et sociaux d'Afrique. L'éthanol et les biocarburants sont une alternative énergétique à une planète menacée par les effets du changement climatique, nous pouvons combattre l'impact du réchauffement climatique qui affecte plus les pays pauvres."

L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) émet des réserves quant à cet attrait pour les carburants alternatifs : elle souligne que le développement de ce type de cultures pourrait entraîner une forte augmentation du prix des denrées alimentaires de base d'ici 2017. Des experts ajoutent que les biocarburants pourraient menacer des cultures vivrières vitales sur le continent africain. Ecologie et business dans la balance...

(Source : AFP Photo : ufmg)