Toute cette débauche de puissance et de couple ne met pas à mal le châssis. Le train avant supporte la plupart du temps sans broncher l’arrivée du couple et la fonction antipatinage du VDC (Vehicule Dynamic Control, pendant italien de l’ESP) intervient finalement assez peu.

Essai - Alfa Romeo 166 : discrètement extravertie

Le comportement routier, grâce à des épures de suspensions sophistiquées, n’a pas grand chose à envier à des modèles plus récents. Il nous a même paru se bonifier un soupçon par un contrôle du roulis plus efficace. A vérifier. Les freins efficaces (avec amplificateur de freinage d’urgence) concourent à la bonne sécurité active des deux versions essayées. Malgré des suspensions légèrement retouchées (sans changement des points de fixation à la coque), on ressent parfois de légères trépidations sur chaussée à peine déformée, signe d’une filtration imparfaite, et un manque d’amortissement sur de fortes compressions à vive allure. Dépassé dans l’absolu par les françaises et les allemandes plus récentes qui excellent en confort de suspension, le voyage dans une 166 n’a rien d’un supplice, d’autant que les sièges sont parfaitement dessinés. A moins d’hériter de la place centrale arrière, destinée à un usage très temporaire.