Essai - Opel Vectra break : géant !

Le comportement du break Vectra se hisse dans la moyenne, un brin en dessous de la Mondeo Clipper ou de l’Accord Tourer. Idem pour le confort de suspension ave un petit bémol, le filtrage moyen des inégalités de la chaussée et quelques amorces de pompages trahissant un amortissement imparfait. A défaut d’avoir essayé longtemps le châssis sport (230 euros) et le correcteur d’assiette automatique (620 euros), incompatible avec l’option précédente... Le freinage, avec ABS + EBV et assistance au freinage d’urgence CBC se montre efficace et relativement endurant, mais on aurait souhaité encore mieux sur ce point. La direction directe à assistance électrohydraulique procure un assez bon feeling et une précision de conduite satisfaisante.

La position de conduite flirte avec le sans faute et les sièges fermes offrent un maintien latéral correct (bon en Sport ou avec l’option multicontour).

Essai - Opel Vectra break : géant !

L’intérieur apparemment bien fini n’offre pas l’opulence des hauts de gamme allemands, y compris pour l’aspect de la plupart des plastiques… La qualité des matériaux et celle de l’assemblage se situent à un bon niveau parmi les constructeurs généralistes, à la hauteur de la Mondeo. La finition reste toutefois en retrait de celle rencontrée à bord d’une Passat ou des familiales proposées par les trois marques de prestige allemandes. La présentation de l’habitacle joue la carte de la sobriété et du classicisme. L’instrumentation à cadrans ronds bien lisibles face au conducteur est complétée par le grand écran multifonction en haut de la console centrale. Il s’y affiche par exemple les possibilités de réglages de la ventilation. Il faut cliquer sur la molette des flux, visualiser à l’écran et recliquer ensuite. Voilà des manipulations qui divertiront les conducteurs de la route, surtout les occasionnels, même si l’efficacité de la soufflante et de la climatisation séparée droite/gauche (série sur Elegance) n’est pas remise en cause.

Essai - Opel Vectra break : géant !

A priori plus pratique, on épinglera également la commande séquentielle des gros clignos. Une légère impulsion permet logiquement d’envoyer trois signaux pour un faible braquage, un changement de file par exemple, et une pression prononcée sert à un changement de direction plus marqué, avec la normale extinction des clignotants quand les roues reviennent dans l’axe longitudinal. Théoriquement bien vue, cette double-commande exige un doigté de virtuose.

Les trois niveaux d’équipement proposés sont assez proches. Le plus fourni, l’Elegance, offre un bon rapport équipement/prix. Il laisse encore le choix dans une liste d’options plutôt copieuse, la plupart abordables en comparaison d’Audi et consorts. Une version haute Cosmo, comme pour la Signum, n’aurait pas été une mauvaise idée.