Les C1, 107 et Aygo ont été élaborées sur la même plate-forme. Elles partagent donc les mêmes caractéristiques que ce soit en terme de gabarit, d'habitabilité ou de moteurs disponibles.

Une habitabilité satisfaisante vu le gabarit

Essai - Citroën C1 : l'accès aux chevrons
Essai - Citroën C1 : l'accès aux chevrons

Aucune surprise dans ce domaine puisqu'on retrouve les mêmes points forts mais également les faiblesses. La C1 peut accueillir 4 personnes mais cela a des répercutions en ce qui concerne la capacité du coffre qui affiche seulement 139 litres. Sur la version de base, le dossier de la banquette monobloc ne permet pas de moduler le coffre avec trois occupants. Celle de la version Pack se replie en deux parties égales, autorisant une plus grande liberté mais l'assise reste fixe. On regrettera aussi l'absence de banquette coulissante. Bon point en revanche en ce qui concerne les rangements répartis un peu partout dans l'habitable mais dommage qu'il n'existe pas réellement de boite à gants fermée.

La qualité est loin d'être ridicule avec une présentation rendue flatteuse grâce notamment à certains détails comme les commandes de ventilation rétroéclairées. Si 5 variétés de plastiques différents habillent l'Aygo, ce n'est pas le cas de la C1 qui n'en bénéficie que d'une seule. Situation totalement inverse en ce qui concerne les teintes de carrosserie puisque Citroën a décidé d'en mettre 8 (3 opaques et 5 métallisées) au catalogue. Une bonne idée.

Deux moteurs: un essence et un diesel

Essai - Citroën C1 : l'accès aux chevrons

Comme sur l'Aygo, deux moteurs sont disponibles : un essence et un diesel mais nous n'avons pu essayer que la version essence d'origine japonaise. Pour le diesel, il faudra attendre la 107. Totalement identique dans sa puissance, son comportement et ses consommations, il nous a séduit par son caractère en général mais également par sa sonorité qui ressemble à celle d'un 6 cylindres "castré". Le 3 cylindres est très agréable en usage citadin mais nous avons malheureusement constaté des vibrations trop importantes au ralenti.

Sur routes et voies rapides, la C1, tout comme l'Aygo d'ailleurs, souffre d'une boîte mal étagée. Le troisième rapport nous est apparu trop long et il en est de même des 2 dernières vitesses. Ainsi, en 5e rapport, à la moindre montée, on doit faire face à une chute de la vitesse, ce qui entraîne obligatoirement une baisse d'un ou deux rapports pour espérer obtenir un régime moteur plus adapté à la situation. Autre particularité, la vitesse maximale (157 km/h) est atteinte sur le 4e rapport.

Un comportement polyvalent

Essai - Citroën C1 : l'accès aux chevrons

Avec un rayon de braquage de 4,75 m, la C1 convient parfaitement à un usage urbain. La direction est précise et agréable. Nous parlons ici de la version avec direction assistée car nous n'avons pas pu essayer un modèle dépourvu.

Essai - Citroën C1 : l'accès aux chevrons

Les suspensions offrent un comportement relativement satisfaisant même si on doit faire face à quelques remontées sur routes dégradées mais rien d'alarmant toutefois. Cette sensation est également due à des sièges possédant, vu le prix, un maintien tout à fait correct. Le réglage du siège et du volant sur l'entrée de gamme aurait été toutefois le bienvenu. Mauvais point également sur le fait que l'appuie-tête soit englobé dans le siège, ce qui pénalise la rétrovision.

Les bonnes qualités dynaliques d'ensemble sont confirmées par la bonne tenue en matière de freinage puisque l'ABS et le répartiteur de freinage de série sont couplés au CSC (contrôle de stabilité en courbe) qui stabilise la trajectoire lors du freinage en courbe. Le confort de suspensions se double pour sa part d'une insonorisation remarquable pour la catégorie, sans grincement de mobilier ou autre désagrément.