Essai - Audi A5 & S5 : bonnes surprises

L’A5 s’attaque directement au Coupé BMW Série 3 lancé en 2006 et au Mercedes CLK dans la catégorie Premium (constructeurs spécialisés haut de gamme), mais aussi parmi les constructeurs généralistes à la Peugeot 407 Coupé, plus imposante mais pas plus chère. Son ambition est d’accaparer près de 24 % du sous segment M2 des coupés Premium en France qui depuis 2002 reste stable autour de 12 000 unités annuelles. Ce qui représentera 1 500 livraisons d’A5 entre le début de sa commercialisation le 21 juin et la fin de l’année et 3 000 en 2008. Pour atteindre ces objectifs, elle devra d’abord séduire visuellement, le design restant un des paramètres de choix primordiaux dans l’acquisition d’un modèle de cette catégorie.

« L’Audi A5 est la plus belle voiture que j’aie jamais créée», a déclaré Walter de’Silva. Faut-il le croire ? On vous laisse juge des propos et de la réussite du dessin supervisé responsable du bureau de Style Audi. Elégant, avec un porte-à-faux avant court qui apporte une touche de sportivité à la silhouette, le coupé A5 semble bien proportionné malgré sa ligne de caisse haute, et par conséquence, des surfaces vitrées latérales réduites. Certains trouveront qu’il n’y a rien de vraiment ravageur ou d’une folle originalité dans le style.

Essai - Audi A5 & S5 : bonnes surprises

L’attention des badauds semble uniquement retenue par les deux bandeaux lumineux à huit diodes de l’éclairage diurne qui complètent les optiques xénon Plus (de série sur la finition haute Ambiance Luxe et sur la S5, option à 1 150 € sur les trois niveaux inférieurs). Sans doute parce que ces LED à faible consommation (