Essai - Peugeot 407 Coupé : tout à la hausse

La 406 Coupé avait connu un formidable démarrage commercial, dû autant à son homogénéité qu'à la pureté de sa ligne. Sa carrière a été intelligemment relancée avec l'apparition d'un moteur Diesel (2.2 HDi) en 2001. Une réussite qui a largement dépassé les espérances du constructeur qui tablait sur 75 000 unités écoulées; sa production a en fait atteint 109 000 exemplaires en 9 ans. Les quelques réserves concernaient ses montants de pare-brise épais gênant la visibilité 3/4 avant, une position de conduite un peu trop haute, sa planche de bord empruntée à la berline sans réelle personnalisation et dans une moindre mesure, un diamètre de braquage passable (face aux coupés à propulsion concurrents) ou ses motorisations pas vraiment ambitieuses (comparées en particulier au coupé BMW de la Série3).

Le coupé 407 ne sort plus des chaînes d'assemblage de Pininfarina comme son prédécesseur, mais de l'usine PSA de Rennes où sont déjà fabriquées la C5 et la 407. Peugeot prévoit une production journalière de 130 unités ( 110 pour la 406 coupé au mieux), soit 25 000 exemplaires par an. Une prévision ambitieuse compte tenu d'un marché européen qui reste étale (ou stable si on considère la bouteille à moitié pleine) à près de 190 000 unités vendues chaque année (en comptant les coupés du segment M2 et ceux du segment haut de gamme H). Sur ce total, 10 000 devraient être absorbées par la France, suivie par deux gros marchés amateurs de coupés, l'Allemagne avec plus de 4 000 unités par an et la Grande Bretagne aux alentours de 2 500 exemplaires.