Essai - Suzuki Liana 1.4 DDiS : pourquoi pas un petit break gazolé Suzuki ?

Le break compact Liana, acronyme de "Life in a new age" a fait son apparition au début de l'été 2001 (il y a exactement trois ans en France). Sans jamais convaincre en l'absence de motorisation Diesel, d'un comportement routier peu rigoureux, d'une planche de bord ratée et d'une habitabilité quelconque. Son esthétique plutôt curieuse ne l'a pas aidée non plus. Sa face avant retouchée et le hayon débarrassé de sa partie centrale peint en noir passent mieux, même si la ligne générale reste lourde en comparaison d'une 307 break/SW, ou d'une Honda Civic 5 portes presque aussi hautes.

Essai - Suzuki Liana 1.4 DDiS : pourquoi pas un petit break gazolé Suzuki ?

Avec ses 4,23 m de longueur, la Liana joue une catégorie en dessous de ces deux là, en compagnie de la Skoda Fabia (4,22 m), voire de la 206 SW plus courte de 20 centimètres. Malgré ses dimensions réduites, cette dernière offre un volume de chargement légèrement supérieur à la Liana, aussi bien en configuration normale 5 places qu'en 2 places. Notre japonaise doit composer avec des puits d'amortisseurs imposants qui mangent du volume et réduisent la largeur disponible. Elle se rattrape un peu en proposant une meilleure habitabilité à l'arrière (en longueur aux jambes et en hauteur, pas en largeur aux coudes), mais globalement, l'espace disponible reste décevant compte tenu du gabarit de l'engin.

Essai - Suzuki Liana 1.4 DDiS : pourquoi pas un petit break gazolé Suzuki ?

Moins haute, la Fabia Combi fait pratiquement aussi bien en habitabilité et bien mieux en volume de chargement. Et malgré ses airs de monovolume, il ne faut pas chercher dans le break Suzuki le moindre élément de la modularité de vrais monospaces compacts genre Fiat Multipla ou Hyundai Matrix, mis à part l'inclinaison des deux demi dossiers de la banquette.

Si la Liana n'évolue pas point de vue conceptuel, au moins jette-elle aux orties son volant hideux, sa planche de bord toc à l'instrumentation électronique illisible, au profit d'éléments bien plus plaisants et ergonomiques.

La finition déjà correcte de ce modèle fabriqué au Japon semble encore progresser.

La position de conduite est bonne, l'absence de réglage en profondeur du volant n'est pas vraiment pénalisante. L'unique grief va au nouveau revêtement des sièges peu agréable qui favorise la transpiration dès les beaux jours. L'option climatisation s'impose.

Les concurrentes de la Suzuki Liana: Citroën Xsara break 2.0 HDi, Daewoo Rezzo, Fiat Multipla JTD 115, Ford Fusion 1.4 TDCi 68 ch, Honda Civic 5 portes, Hyundai Matrix 1.5, Mitsubishi Space Star, Nissan Tino, Peugeot 206 SW et 307 break, Skoda Fabia Combi, Toyota Corolla break 2.0 90 D-4D (nouveau 1.4 90 D-4D à l'automne)…