Dimanche dernier, Bernie Ecclestone a annoncé qu’aucun Grand Prix n’était indispensable au calendrier F1. Monaco pourrait-il en faire les frais ?


Corée du Sud, Austin, Boston, Moscou… Nombreux sont les pays souhaitant accueillir une manche du championnat du monde de Formule 1. Certains Grands Prix européens pourraient par la même occasion se voir rayer du calendrier. Mais lesquels. Dimanche dernier, Bernie Ecclestone a même affirmé à The F1 Times : « Je pense que l’on peut faire sans Monaco, ils ne paient pas assez ».

Étape incontournable pour le monde de la Formule 1 depuis 1955, après un premier passage en 1950, il est difficile d’imaginer une saison sans ce Grand Prix tenant une place si particulière tant aux yeux des fans que des équipes et des pilotes.

René Isoart a tenu à réagir aux propos du grand argentier de la Formule 1.

« Notre contrat a pris fin cette année, a affirmé le commissaire général de l’Automobile Club de Monaco sur RMC.fr. Nous sommes actuellement en pourparlers pour le renouveler. Bernie ne nous a rien dit directement. On a appris tout ça via la presse. On paie peut-être un peu moins que les autres, mais on paie quand même. On doit tous les ans démonter et remonter le Grand Prix. Maintenant, Bernie essaie toujours d’obtenir le maximum. C’est ce qu’il a toujours fait. Ce n’est pas surprenant. Mais je ne suis pas inquiet pour l’avenir du Grand Prix. »

Une déclaration se voulant rassurante. Après la France, il serait triste de voir la principauté perdre elle aussi son Grand Prix.

« Ça serait dramatique, a également confié Olivier Panis, vainqueur en 1996, à RMC Sport. Monaco reste le Grand-Prix le plus atypique de l’année. Il y a toujours des courses magnifiques. C’est là que les pilotes sont le plus près du public. Je trouve ça très dur parce que c’est le plus beau Grand Prix de la saison. Tout le monde veut l’accrocher à son palmarès. Il faut qu’ils trouvent un compromis. Bernie est sûrement prêt à discuter. Il a aussi certainement besoin de Monaco. Maintenant tout le monde défend son bout de gras, donc il y a des tensions qui se forment.»

Bernie Ecclestone est un as lorsqu’il s’agit de faire monter les enchères. Le Britannique veut toujours obtenir plus, et ses déclarations vont sûrement dans ce sens. Espérons-le. Dernier épreuve disputée en ville, et course attirant le plus de people, il serait vraiment dommage de se passer d’un tel rendez-vous.


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Ecclestone : « On peut faire sans Monaco »