Presque 2 millions de véhicules vendus à travers le monde depuis 2004. Avec la plus forte progression sur le Vieux Continent ces 8 dernières années, Dacia est incontestablement devenu un poids lourd du paysage automobile européen avec une recette qui fait mouche à chaque fois. Un prix (très) serré et du 100 % utile. « Acheter une Dacia, c’est acheter futé et pragmatique », nous explique la marque qui séduit une très grosse clientèle en provenance du véhicule d’occasion. Et lorsque l’on voit des tarifs aussi serrés, nous, on aime.

Essai vidéo - Dacia Dokker : lodgyque

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Après avoir enrichi récemment sa gamme d’un monospace à moins de 10 000 €, la marque roumaine récidive avec une déclinaison ludospace. Pour faire simple, Dacia a intégralement reconduit la base d’un Lodgy en modifiant les dimensions. Plus court d’une quinzaine de centimètres (4,36 m) le Dokker voit sa hauteur grimper à 1,81 m. Normal, il s’agit à la base d’un utilitaire qui doit soigner son volume de chargement. Et dans ce domaine, le Dokker n’a de leçon à recevoir de personne. Avec 5 vastes places, dans cette version VP (véhicule particulier), le ludospace est capable de loger jusqu’à 800 litres. La modularité à bord est simpliste avec une banquette monobloc rabattable et des dossiers inclinables 2/3 – 1/3. Une fois repliés, ces derniers libèrent un volume gargantuesque de 3 000 litres ainsi qu’un espace de chargement long de 2,42 m et pour les gourmands, le siège passager peut dégager jusqu’à 3,11 m. C’est rustique mais très simple à mettre en place à l’inverse de modèle plus bourgeois (Kangoo, Combo, Partner).



Essai vidéo - Dacia Dokker : lodgyque
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En dehors des dimensions, ce qui différencie un Dokker d’un Lodgy ce sont ses portes coulissantes. Et pour permettre cette opération prix bas, le Dokker n’en offre qu’une seule, en entrée de gamme (flanc droit). Pour obtenir deux portes coulissantes il faut investir le second niveau de finition. Nul besoin de préciser que ces dernières facilitent grandement l’accès à bord, à l’inverse de l’ouverture du coffre qui elle, s’avère parfois problématique. Effectivement en faisant la chasse aux coûts et en ciblant davantage les pros, Dacia a préféré intégrer deux portes battantes à l’arrière du Dokker. Mais comme sur la Logan MCV, elles s’avèrent rapidement peu pratiques en ville.

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Les visages sont identiques, les intérieurs également. À quelques rangements près, la planche de bord est strictement la même que celle du Lodgy. Un dessin moderne et des plastiques basiques qui n’ont pas peur d’être maltraités. À moins de 10 000 €, il faudra bien prendre en compte que vous êtes à bord d’une Dacia. Donc ne criez pas au vol en découvrant des contre-portes brutes, des vis et des charnières apparentes. Ici tout est étudié de façon à vous garantir un prix ultra-compétitif sans vous pénaliser au quotidien.