Commandée pour d’obscures raisons par une compagnie d’assurance automobile, Hiscox, une étude a testé les réactions physiologiques de sujets des deux sexes en présence de divers véhicules faisant vrombir leurs moteurs.

Les 40 participants devaient ainsi écouter les vocalises de trois chanteuses lyriques italiennes, une Maserati, une Lamborghini et une Ferrari, ainsi que d’un yodleur allemand, une Volkswagen Polo, avant de subir un prélèvement de salive pour analyse. Puis, en mesurant les taux de testostérone, une hormone jouant un rôle dans le désir sexuel, contenus dans les échantillons, cette étude permettait de mesurer les effets stimulants du bruit de ces voitures.

Les étonnants résultats sont sans appel : 100% des femmes ont une augmentation significative de leur taux de testostérone après avoir écouté la Maserati, contre seulement 50% pour les hommes.

Le psychologue David Moxon, qui était chargé par Hiscox de mener cette expérience, livre ses conclusions : « Nous avons constaté d’importants pics de testostérone particulièrement chez les femmes. Le rugissement d’une voiture de sport provoque une réponse physiologique, c’est certain. »

Et que vient faire la Volkswagen Polo dans l’histoire, vous demandez-vous ? Elle était là par pure comparaison, et le son de son petit moteur a par contre mené à des baisses de taux de testostérone.

Le mythe de la voiture de sport/piège à filles est donc maintenant scien-ti-fi-que-ment prouvé, le hurlement d’un V8 ou d’un V12 transalpin attirant la gente féminine aussi efficacement qu’un appeau la gallinette cendrée.

Il ne vous reste plus maintenant, messieurs, qu’à aller consulter les petites annonces Maserati, Lamborghini et Ferrari de Caradisiac, après y avoir mis en vente votre Polo, bien sûr.

Source : Telegraph