La décision est tombée cette nuit, General Motors qui indiquait encore vendredi que rien n'était encore décidé va finalement cesser toutes ses activités de production sur le sol australien à la fin 2017 en fermant ses usines de production d'autos et de moteurs de la marque locale Holden. Avant de se retirer et de laisser les rênes à Mary Barra, Dan Akerson poursuit les basses œuvres et met en ordre de marche le futur « nouveau GM » qui veut être global et mondial, mieux que tous les autres.


La décision de fermer les deux usines Holden en place sur le sol australien depuis 65 ans confirme la volonté du groupe de concevoir la production automobile de façon nettement plus globale. Comprenez que les particularismes sont désormais bannis et qu'un même modèle devra faire carrière partout dans le monde, peu importe le logo utilisé. Le patron de GM, Dan Akerson, précise que cette décision est aussi la conséquence de l'évolution défavorable du taux de change, de la hausse des coûts de production et du potentiel limité du marché australien (1,1 millions de ventes seulement) jugé comme étant un des plus concurrentiel et fragmenté du monde.


2900 employés vont donc devoir se reconvertir sans compter les dégâts que vont causer ces fermetures chez les sous-traitants locaux qui pourraient bien boire le calice jusqu'à la lie puisqu'à l'annonce de cette décision de GM, le constructeur Toyota présent lui aussi en Australie a fait part de son inquiétude sur son activité de production en expliquant que le départ de GM mettait les fournisseurs dans une situation économique compliquée et que cela pourrait remettre en cause leur capacité à produire localement si ces derniers devaient augmenter leurs prix pour compenser la perte de volume. Mitsubishi avait déjà quitté le pays en 2008 et Ford le fera en 2016, l'automobile représente 40 000 emplois en Australie.


GM a indiqué que le bureau de design local restera en activité tout comme l'activité après-vente du réseau et les pièces détachées.