C'est un cliché vieux comme le monde (vieux comme l'invention de l'automobile, en tout cas) : Monsieur est au volant, Madame sur le siège passager. Visiblement, le chemin emprunté n'est pas le bon mais Madame ne parvient pas à déchiffrer la carte routière et Monsieur refuse tout net de s'arrêter pour demander sa route. Ajoutez à cela une chaleur écrasante, des bouchons et trois gamins qui beuglent sur le siège arrière (ils peuvent aussi être malades, et ce afin de rajouter un peu d'intensité dramatique) et vous obtenez les ingrédients parfaits pour une bonne vieille engueulade en voiture. Alors, cliché ? Pas tant que ça, si l'on en croit les résultats d'une étude menée en Grande-Bretagne.


2200 personnes ont ainsi été interrogées par Halfords, un vendeur de GPS que les résultats du sondage doivent plutôt bien arranger. Ainsi, le questionnaire montre que tandis que 70% des répondants affirment s'être disputés en voiture au cours du mois écoulé (18% disent que cela leur arrive au moins une fois par semaine), et ce bien qu'ils soient à 25% conscients du danger que cela implique, le motif de la dispute concernait pour un tiers d'entre eux le sujet de la direction à prendre. Pour 65% des sondés, l'origine du problème se situe au niveau du sens de l'orientation faiblard de leur partenaire de route. Pour 85% des passagers, la bagarre a débuté parce que le conducteur/la conductrice refusait de demander son chemin à quelqu'un.


Parmi les autres sources de dispute on trouve, dans l'ordre décroissant, les discussions entamées à la maison et qui se poursuivent dans l'habitacle, les enfants qui se plaignent de la durée du trajet et enfin le passager qui critique les actions du conducteur.