Tout a commencé avec un rapport de l'Autorité de la Concurrence qui stigmatisait une rentabilité jugée trop importante des sociétés ayant obtenu la concession des autoroutes hexagonales en 2006. Le « trop-plein » est estimé à 20%, ce qui a poussé le gouvernement en mal de crédibilité auprès d'une grande partie de la population de plus en plus étranglée par l'augmentation des taxes diverses (et des prix) à mettre l'accent sur ce point en promettant une future baisse des tarifs de péage.

Emmanuel Macron, ministre de l'économie, a confirmé tout cela une nouvelle fois ce week-end en affirmant qu'il allait « mettre beaucoup plus de pression sur les sociétés d'autoroute. »

« Ce ne sont pas des mots, une autorité de régulation, un gendarme, qui agit déjà sur certains transports va étendre ses compétences. » a-t-il déclaré sur M6. Cette autorité devrait être l'ARAF, l'autorité de régulation des activités ferroviaires, dont les compétences seront élargies.

« Concrètement, année après année, nous allons verrouiller et maintenir la pression pour baisser la rentabilité de ces sociétés et nous ferons baisser les tarifs là où c'est possible. »

Reste à parvenir à concrétiser cette volonté, ce qui pourrait s'avérer compliqué selon l'ancien ministre de l'économie qui estimait en son temps que les sociétés autoroutières répercuteraient cette pression sur leurs tarifs, tout simplement.


Via La tribune