Vous l'avez vu ces derniers jours, le marché automobile français s'est très bien porté en 2015 avec quasiment 2 millions de ventes aux particuliers. Avec plus de 6 % de croissance, on pourrait se croire sortis d'affaire et nous pourrions presque dire que la « crise » est derrière nous, mais lorsque l'on creuse un peu, on se rend vite compte que la situation est bien plus complexe qu'elle n'y paraît.


Deux chiffres illustrent à eux seuls cette ambiguïté : les croissances des ventes aux entreprises et loueurs longue durée (+ 10,4 %) et des ventes tactiques, comme les immatriculations constructeurs ou les loueurs courte durée (+ 12,8 %). A eux deux, ces secteurs représentent 47 % des immatriculations ! La vente aux particuliers, elle, est tombée à 50,2 % en 2015 avec une hausse de seulement 2,5 % sur l'année. Dans les années 80, la part de ventes aux particuliers était de 80 % (chiffre Le Monde)...


En clair, les constructeurs ont vendu plus d'autos qu'en 2014, mais les acheteurs ne se sont pas pour autant bousculés dans les concessions, loin de là même.