Dans un marché des citadines dominé par les françaises, la Colt peine à s’imposer et ne représente qu’une part infime des ventes. Pour essayer de se refaire une santé sur un segment en pleine explosion, le constructeur japonais a restylé sa citadine afin de lui donner un plus grand pouvoir de séduction.

Jusqu’à aujourd’hui, la Colt passait quasi inaperçue dans le paysage automobile. Il faut dire qu’avec sa structure haute, elle jouait par certains cotés les faux monospaces. Cette option ne s’est pas révélée payante et pour ce restylage, la firme nippone a frappé un grand coup en revoyant complètement l’avant, l’arrière et l’habitacle de la Colt.

Des airs de Lancer

Essai - Mitsubishi Colt restylée 1.3 : une citadine sans diesel
Essai - Mitsubishi Colt restylée 1.3 : une citadine sans diesel

Impossible de confondre une Colt normale et une restylée tant les différences sautent aux yeux. Cela tombe bien, c’était la volonté de Mitsubishi. Ainsi, la citadine gagne indéniablement en agressivité en adoptant la calandre trapézoïdale dénommée « Jet Fighter » déjà vue sur la Lancer. On ne fait pas ici dans la discrétion avec le grillage façon nid d’abeilles, les deux nervures sur le capot mais surtout les deux optiques avec le phare arrondi très voyant. On aime ou on n’aime pas mais une chose est sûre, la filiation entre les modèles de la marque est nettement plus évidente. Ceux qui trouvaient l’actuelle trop fade seront ravis tandis que les autres passeront leur chemin. Changement aussi à l’arrière avec la disparition notable des grands blocs de feux verticaux qui sont remplacés par des feux de taille plus modestes, plus discrets et plus élégants.

Essai - Mitsubishi Colt restylée 1.3 : une citadine sans diesel

Même tendance dans l’habitacle qui gagne en qualité perçue avec une présentation plus valorisante. Ainsi, c’est toute la planche de bord qui a été redessinée. L’instrumentation est nettement plus lisible grâce à l’abandon des compteurs incorporés dans des cylindres et à l’apparition d’un écran digital au centre du compteur. L’autre transformation majeure porte sur la console centrale qui intègre désormais un nouvel autoradio, un design des commandes de climatisation revu et des aérations qui sont désormais entourées d’un cache gris. Mitsubishi a profité également de l’occasion pour revoir certains petits détails comme le bac de rangement au centre de la planche de bord qui a été supprimé et le pied de la console qui n’est plus translucide. Au final, malgré les nombreux rangements et les multiples améliorations, l’habitacle de la Colt est moins triste qu’auparavant mais les plastiques ne sont encore pas suffisamment de qualité pour rivaliser avec les meilleures du marché.

Pratique ?

Malgré ses 3,87 m, soit plus de 10 cm de moins qu’une Clio ou qu’une 207, la Colt se révèle particulièrement habitable. Elle excelle même dans ce domaine avec un espace aux genoux très généreux et une hauteur de toit plus que respectable. Pas de problème non plus au niveau de l’accessibilité.

Essai - Mitsubishi Colt restylée 1.3 : une citadine sans diesel

Le coffre qui n’était pas le point fort de la Colt hérite de quelques litres supplémentaires avec un volume oscillant entre 220 et 760 litres et surtout un rangement additionnel sous celui-ci. A titre de comparaison, une Clio fait mieux dans la configuration 5 places avec une capacité de chargement de 288 litres.