Question motorisations, la Fluence est là aussi animée par des blocs bien connus chez Renault. La France aura droit à seulement deux motorisations : 1.5 dCi et 1.6 16v 100 ch, histoire de ne pas empiéter sur le territoire de Laguna.

Nous avons pu tester le dCi 105 ch, reconnu pour son dynamisme et sa sobriété. Très à l’aise sous le capot de cette Mégane et bien secondé par une boite 6 rapports, il rejette 119g de CO2. Notre conso du jour s'est élevée à un plus de 5,6l/100 km. La version 85 ch, encore moins gourmande devrait amplement satisfaire une utilisation économique.

De cette Fluence, Renault déclinera deux autres versions : une Sport Way, dès 2010, avec le 2.0 140 ch accompagné d'un kit carrosserie plus agressif, mais surtout d'une version Z.E, électrique, en 2011.

Essai vidéo - Renault Fluence : l'internationale

Sur la route, cette paisible berline se démarque par son confort de suspension. Le filtrage bien calibré, le moelleux des sièges et leur ergonomie invitent au voyage. Dommage que l’insonorisation, qui a pourtant fait l’objet d’une attention particulière (châssis et arches de roues) nous ait paru si déficiente. La faute au revêtement exécrable des routes turques ? Quoi qu’il en soit, de pénibles bruits de roulement remontent dans l’habitacle.

Le comportement lui est exempt de tout reproche. L’amortissement, typé volontairement souple pour les routes des pays émergents, et le train avant de Mégane 2 n’atteignent toutefois pas l’efficacité d’une Laguna.

En ville Fluence, braque bien et fort. Dommage que la visibilité 3/4 arrière soit si mauvaise pour les manoeuvres. On peine également à jauger le gabarit du véhicule avec cette importante malle arrière.